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L’UMP refuse de mettre en avant un candidat au poste de Premier ministre

Contrairement à ce que nous proposions, Henri Guaino, qui doit affronter un dissident UMP, explique :

G"La majorité sortante avait un leader naturel qui s'appelait Nicolas Sarkozy. Elle compte beaucoup de talents qui peuvent prétendre demain remplir ce rôle. Jean-François Copé occupe une place éminente. Si les Français choisissent la cohabitation, c'est le président qui désignera le premier ministre, ce sera à la majorité de lui accorder ou non sa confiance. Mais faisons campagne le mieux possible avant de tirer des plans sur la comète.

Mais n'est-il pas souhaitable de désigner qui pourrait devenir premier ministre?

Il serait indécent de se partager les postes avant que les électeurs aient fait leur choix. Ils ne nous le pardonneraient pas, et ils auraient raison."

Au contraire : les électeurs ne savent pas aujourd'hui si l'UMP proposera un élu de son aile gauche ou de son aile droite à ce post éminent. Cette indécision pourrait lui être fatale, étant donné que les électeurs de l'UMP sont plus à droite que l'UMP.

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13 commentaires

  1. “Il serait indécent de se partager les postes avant que les électeurs aient fait leur choix. Ils ne nous le pardonneraient pas, et ils auraient raison.” dit mr Guaino
    Il a bien raison d’etre prudent car il pourrait bien etre battu dans la circonscription ou il a été parachuté …

  2. Si d’aventure, la gauche perdait les élections législatives de juin 2012 (comme la soit-disant “droite” en 1997), il appartiendra au Président de la République d’appeler le chef du parti majoritaire au poste de premier ministre.
    Il peut accepter ou refuser (Chirac/Balladur).
    Tous les électeurs le savent, et Copé ferait mieux de se positionner pour le poste de premier ministre en 2012( 2017 c’est encore loin!).

  3. Ainsi, avant même de savoir s’ils ont gagné ou perdu ils s’aplatissent déjà devant la décision d’un président socialiste: c’est lui qui choisira. Cela en dit long sur le vasouillage de cette fausse droite. Heureusement il y a le Rassemblement bleu marine et ceux qui le soutiendront.

  4. Le raisonnement de Guaino ne tient en effet pas. Elle ne peut pas gagner les legislatives si elle ne dit pas ce qu’elle ferait d’une victoire:
    * Laisserait-elle en place le gouvernement Ayrault – avec une separation de l’executif et du legislatif inedite jusqu’ici? Peu enthousiasmant pour les electeurs de droite – mais au moins cela repondrait a une logique.
    * Ou postule-t-elle a former le gouvernement – et alors sur quelle base? Laisserait-elle a FH l’entiere initiative du PM? Aurait-elle un candidat? Fournirait-elle a FH une liste de 3 ou 4 noms acceptables?
    A defaut, on est oblige de conclure que l’UMP ne cherche meme pas a remporter les legisltatives. De la part de la seule force presentant une alternative electoralement viable aux socialo-communistes, c’est un abandon de poste.

  5. Vrai, hélas.
    Henri Guaino a fait ses preuves en stratégie politique… et il a cogéré la France avec Guéant pendant les 5 dernières années, avec quel résultat ?
    Défaite assurée.
    Henri Guaino, Claude Guéant : la droite de gauche

  6. Vrai, hélas.
    Henri Guaino a fait ses preuves en stratégie politique… et il a cogéré la France avec Guéant pendant les 5 dernières années, avec quel résultat ?
    Défaite assurée.
    Henri Guaino, Claude Guéant : la droite de gauche

  7. si elle veut une cohabitation, l’UMP doit présenter un visage, comme l’avait fait le parti socialiste avec Lionel Jospin, et les électeurs socialistes lui avait largement pardonné.
    Il faut un visage, mais aussi un programme de gouvernement. Pour le moment, je ne vois rien de tout cela, mais une servilité absolue vis-à-vis du président socialiste, et un arrivisme féroce a qui sera le candidat de “droite” dans cinq ans.
    Il semble que l’UMP a décidé de perdre cette élection qui gêne les ambitions présidentielles des uns et des autres, un premier ministre sortant n’est jamais devenu président, avec le plus grand mépris pour les électeurs de droite.

  8. Et le gagnant sera Juppé !

  9. Cette “indécision” de l’UMP quant à son orientation (ligne Fillion-NKM-Copé-etc ou ligne Droite-Populaire?) lui sera effectivement fatale…
    De toute façon, les Français ne se déjugeront pas à 1 mois d’intervalle: la nette victoire d’Hollande sera très logiquement amplifiée aux législatives et le mode de scrutin (que l’UMP n’a jamais voulu réviser) sera mécaniquement favorable au PS.
    La fausse droite aurait du se réveiller depuis longtemps, il est aujourd’hui trop trad pour elle.

  10. Nous ne sommes pas dans un régime “parlementaire” de type britannique ! C’est le Président, seul qui choisit son premier ministre indépendamment de la composition politicienne de l’A.N. ! La Constitution le lui permet. La question est donc sans aucun fondement et l’UMP connait mieux la Constitution, apparemment, que les lecteurs lambdas du salon beige. Rappelez-vous, le “technicien” Raymond BARRE qui s’est en plus fait nommé lui-même ministre des finances par VGE etc…

  11. il me semble que Monsieur Hollande aurait son mot à dire, il est difficile de donner un nom en conséquence, tout se négocie.
    Par contre Fillon devrait se faire discret car il a été un boulet pour la droite, il devrait se remettre en question.

  12. @MARTIN DESMARETZ de MAILLEBOIS:
    Je vous invite a relire votre histoire politique – 1986, 1993 et 1997, notamment. Nous ne sommes pas dans un regime parlementaire, mais pas non plus dans un regime presidentiel a l’americaine. Il est tout-a-fait concevable que l’UMP se presente aux legislatives avec un “candidat” comme PM. Bien entendu, le PdR peut – si la droite gagne – en choisir un autre, mais il risque alors une motion de censure a l’Assemblee, et c’est retour a la case depart.
    L’UMP ne peut pas demander aux Francais de lui donner une majorite sans dire ce qu’elle en ferait, car il y a differentes sortes de cohabitation envisageables (y compris en maintenant un gvt socialiste et n’assumant que le pouvoir legislatif, avec engagement de l’UMP de ne voter ni censure ni confiance pdt 2 ans – pour citer une formule possible). Si l’UMP veut (comme ds les cohabitations precedentes) former le gvt, elle doit en demander au peuple le mandat, en mettant en avant un (au pire “des”) candidat(s) au poste de PM

  13. Nicolas Sarkozy pour Premier Ministre !!!!
    L’exemple de Poutine aidant, ce ne serait point un déshonneur et il saurait occuper la première place, reléguant le flamby fraise des bois au fond d’écran

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