Le 18 juin dans le Lot-et-Garonne, Yves, un agriculteur accompagné d'un jeune collègue, était agressé au couteau alors qu'il moissonnait un champ. L'agresseur, fiché S, a crié "Allahou akbar" au moment de l'agression. Pourtant c'est pour violence avec arme qu'il comparaît devant le tribunal correctionnel d’Agen. Un délit de droit commun alors que les avocats et soutiens de la victime estiment que l'affaire relève du parquet antiterroriste.
"On s'est fait agressé gratuitement par cet individu. C'était comme quelqu'un qui essaie de vous couper la tête. Il est arrivé en criant 'Allahou akbar'… C'était un fou. C'est sûr que je pouvais mourir". "Si ce n'est pas un attentat, je ne sais pas ce que c'est. Qu'est-ce qu'il faut faire? Je ne suis pas un politique, ni un gendarme". "On dit à propos des fichés S qu'il ne faut pas les arrêter avant qu'il ne passe à l'acte. Certes, il aurait peut-être fallu qu'il me décapite à 500 mètres de chez moi pour faire quelque chose. Si cela s'était passé à Paris, ce ne serait pas la même chose".