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L’histoire prêterait à sourire et même rire. Mais voilà, l’absurde a déjà de loin dépassé tout logique et accompagné de la démagogie la plus folle, poursuit ses ravages dans notre société.
La dernière expression en date de la déliquescence insensée de notre civilisation à laquelle de mauvais génies nous contraignent résume à elle seule l’idiotie permanente qui nous entoure.
Pour bon nombre de nos compatriotes et moi-même, heureux et fiers franchouillards que nous sommes, piaffants d’impatience à l’approche de cette compétition plus que centenaire incarnée au sens premier du terme, véritable morceau de bravoure virile, anthologie de la souffrance physique, la Grande Boucle puisque telle est son nom renvoie à une certaine histoire de la France.
Je me souviens de mon grand-père installé devant son poste de télévision, journal du jour sur la table, ouvert à la page sport cycliste, stylo à la main et notant les classements d’étape, général etc… Pour rien au monde, cet homme n’aurait manqué une étape du Tour de France, seule distraction qu’il s’accordait pendant trois semaines d’une année remplie à travailler dans les champs puis plus tard à faire son jardin jusqu’au soir de sa vie.
A l’heure où les technologies nous apportent de façon instantanée culture, divertissement, voyage, il est difficile d’imaginer l’importance de cette épreuve dépassant largement le cadre sportif en invitant quotidiennement au voyage dans toute la France ceux qui ne pouvaient pas se déplacer, ceux pour qui les vacances restaient une utopie. Les paysages de notre beau pays se succédaient, la montagne et ses cols impossibles, les bords de mer bretons, aquitains, méditerranéens, les bocages vendéens, normands et puis Paris, sa Tour Eiffel, ses Champs-Elysées consacrant tous ces champions, ces forçats de la route dixit Albert Londres.
Le Tour, c’est aussi une ambiance. Folle. Il n’est qu’à voir et prendre peur pour ces damnés du bitume, dans les cols, se frayant péniblement un chemin, cernés par la masse joyeuse, criarde, rougie par le soleil et le pinard saucisson, encourageant ces héros… ses héros.
En famille… Et oui, toute la famille est conviée au spectacle éphémère de ces quelques instants de coups de pédale, de cette effort suintant la sueur et le courage. Enfants et grands, frères, soeurs, épouses et maris se retrouvent en communion pour accueillir cette caravane du Tour distribuant petits cadeaux et préparant l’arrivée d’un peloton multicolore sur des machines rutilantes aux guidons à cornes et autres cintres route. Une ambiance quoi…
Alors comment ne pas exprimer notre tristesse la plus profonde en apprenant par quelle imbécilité crasse des organisateurs peu soucieux de cette histoire, de cet héritage laissé par des anciens ont cru indispensable de sanctionner un coureur, Julien Bernard, qui, croyant certainement encore à cette petite magie, celle qui fait briller les yeux des enfants, a cru bon de s’arrêter pour embrasser sa femme et son enfant, de se laisser aller à cette communion entre un public et ses acteurs authentiques.
Nous y voyons un amour, celui pour sa famille, celui pour son public. Ils y voient un comportement déplacé. La démagogie destructrice LGBT a encore frappé.
Dans l’indifférence générale.
Amitiés patriotes
P.MAGNERON
Président IDNF
Irishman
Embrasser sa femme pendant une épreuve sportive… Mon Dieu, quelle abomination ! Cachez cette humanité que je ne saurais voir…
Zabo
Quos vult perdere Jupiter dementat !
Montalte
Ca m’étonne que le SB laisse passer que c’est sa copine et non sa femme. Depuis quand assimilez-vous le concubinage à la sainteté du mariage ?
Hubert
A tous ceux qui comme moi étaient scandalisés en apprenant cette sanction : on fait comment si le sportif est marié et homosexuel ?
Oui, notre monde est tristement dégradé depuis la loi Taubira et tous comptes faits, j’aime autant que les familiarités entre époux soient interdites en public…
Sicéron
S’il est homo, il n’est pas sanctionné et la presse s’émerveille de son geste…
Hubert
Tout à fait
professeur Tournesol
Si l’on pouvait arrêter de s’exciter pour pas grand chose, de faire des montagnes pour rien, et de polémiquer pour polémiquer …
Il faut quant même se rappeler le contexte, une compétition sportive, personne ne reproche à cet homme d’embrasser sa femme (ou sa concubine ? ), malgré le titre racoleur, on lui reproche de s’être arrêté en pleine course, ce qui n’est pas la même chose ; il pouvait le faire avant ou après la course. Imagine-ton interrompre le conseil des ministres pour que Macron puisse embrasser Brizitte ? Arrêter la chaîne d’une usine pour que Mme Michu puisse embrasser Monsieur ? Faire une pause à un taxi parce que le chauffeur aperçoit sa femme sur le trottoir ? Laisser le diacre embrasser madame entre l’évangile et l’homélie ?
Quant à la conclusion, complètement hors sujet, on ne voit pas ce que les LGBT viennent faire là dedans, ça vire à l’obsession.
Hubert
Merci pour votre éclairage qui change (un peu mais pas tant que ça) la donne.
À mon tour de vous éclairer car il me semble que nous ne vivons pas sur la même planète. Alors je vous confirme qu’en en effet c’est une obsession. Je vous confirme que nous sommes soumis à un feu roulant incessant concernant cette question. Je vous confirme qu’on ne nous parle que de cela, qu’on nous vend et survend ce merveilleux progrès partout, dans chaque film, chaque publicité, chaque communication. Est-ce notre faute si nous en sommes devenus malades ?
J’ajoute que Siceron a tout à fait raison. Si ce coureur s’était arrêté en pleine course pour embrasser un monsieur à pleine bouche, jamais la fédération n’aurait osé le sanctionner, hors-sujet ou non. Sans doute même aurait-il été félicité.
Dori
Quel rapport avec les personnes LGBT ? 🤔