Humeur de Pasquin dans L'Homme nouveau :
"Mitterrand ! Le vieil oncle Président devient brutalement sympathique, avec ses histoires d’alcôves, ses mazarinades, ses amours cachés. Certainement plus que ce vilain neveu, et ses pulsions clamées. Revenons donc sur cette histoire avant de la classer comme tous les scandales politico-sexuels dans la poubelle de l’histoire. Dans sa prise de parole, son auto-plaidoyer sur TF1, Frédéric, les yeux baissés, nous dit : «Que celui qui n’a jamais péché me jette la première pierre». Étonnant de voir cette reconstitution évangélique, version postmoderne ! Le ministre, vieille folle, en femme adultère ! Pourquoi pas ? Il n’échappe cependant à personne que dans le texte initial, ce n’est pas l’accusé qui revendique la clémence des hommes, mais le Christ ; pas le pécheur mais le Sauveur. Cette façon de clamer que nous sommes tous des larrons tient plus du déni de culpabilité que de la contrition ! Pourtant, même bancale, voilà une vraie leçon de caté, une leçon de vie et d’histoire que les martyrs connaissent bien ! Il est plus confortable de vivre débauché, jugé par des chrétiens, que chrétien jugés par des débauchés ! Le ministre Tripatouille demande la divine miséricorde : accordée ! Et comme la femme adultère, qu’il serve le Christ le reste de sa vie !
Mais avant d’oublier définitivement cette histoire, revenons sur le terme ambigu de « garçon », très en vogue dans le milieu homosexuel, qui pourtant condamne l’amalgame homosexuel/pédophile ! – «Comment saviez-vous,Monsieur le ministre, que ces “garçons” étaient majeurs ?». «Écoutez, je fais la différence entre un enfant et un boxeur de 40 ans». Imaginons cette mère de famille appelant sa tribu : «À table ! les garçons», et se retrouvant brutalement face à trois, quatre ou cinq boxeurs de quarante ans ! Les mots sont les mots, que diable !"
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Papon
Theophile Gautier “le plaisir nous epuise, le travail nous fortifie”
L. Chéron
L’ambiguïté de certaines amours, surtout mitterrandiennes, leur vaut selon “une règle traditionnelle”, nous dit Grévisse, d’être féminines quand elles sont plurielles, comme le sont en gros ou à l’unité les histoires et les mazarinades. De ces dernières, on regrettera qu’un épigone du fameux Pasquin laisse planer un doute sur le sens premier. L’auteur a-t-il voulu démarquer “passade” ?Dans le contexte ici évoqué, suggérons plutôt “Mazarinage”, qui s’inspire du marivaudage.
Sancenay
Comme vous dites cher “Pasquin” que je lis habituellement agréablement: une Maman dit aussi fièrement de son fils qu’il est “beau gosse” sans pour autant que celui-ci soit de telle ou telle tendance, et même s’il il l’était je ne doute pas que l’ amour de celle-ci pour lui, sans doute décuplé par une maternelle compassion le dirait également!
Heureusement que la fin de votre discours rachète le début.
Je viens justement à l’instant de croiser une personne, certes qui a pignon sur rue et accès aux média, comme vous le suggérez mais que l’opinion locale persécute consciencieusement.
Quelle aurait été sa souffrance si mon regard avait trahi ce que j’en sais et traduit la cruauté de la meute imbécile et jalouse à bien mauvais escient ?
Oui, je prèfère être un catholique quelque peu exclu et au besoin persécuté qu’adulé par le monde, sans pour autant me racheter une sociabilité sur le dos d’authentiques malheureux.
Jean-François
Qui vous dit que tout a été dit sur François Mitterrand ? En tous cas, ce n’est pas l’avis d’un de ses intimes (Attali, sauf erreur) qui a déclaré “tout n’a pas été dit sur François Mitterrand”.
cosaque
” Il est plus confortable de vivre débauché, jugé par des chrétiens, que chrétien jugés par des débauchés !”
Tristement vrai.
ewart
… ??? précisement ma grand mère parle de ses “garçons”, voire s’adresse à eux ainsi ! Certes, mes oncles ne sont pas boxeurs, mais ils sont tout à fait quinquagénaires…