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Médias : Désinformation / Pays : Angleterre

“Un génocide, c’est quand on détruit une culture”

La BBC a invité le leader du BNP (droite nationale) à un débat télévisé jeudi, une première au Royaume-Uni. Le Figaro a écrit un monument de désinformation : dans son article, rien sur le fond du débat télévisé, tout sur la polémique autour de l'invitation de Nick Griffin. Le Monde a eu l'honnêteté intellectuelle de reproduire certains de ses propos :

"L’islam n’est pas adapté à la Grande-Bretagne. Il traite les femmes comme des citoyens de seconde zone. […] il y a de bonnes choses dans la religion musulmane".

Et de citer les contraintes qu’elle impose aux banques.

"Ce n’est pas moi qui ai du sang musulman sur les mains".

C’est, selon lui, le gouvernement et le Parlement qui ont envoyé des troupes en Irak et en Afghanistan.

Sur l’immigration, M. Griffin a assumé l’essentiel de ses propos. Il a parlé du «génocide» dont seraient victimes les «indigènes britanniques».

"Un génocide, c’est quand on détruit une culture en empêchant les enfants d’apprendre cette culture".

L'intégralité du débat est visible ici (pour les anglophones).

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2 commentaires

  1. “Un génocide, c’est quand on détruit une culture”
    ça le mérite d’être clair.

  2. Puisqu’on en est à proposer des définitions, référons-nous à des dictionnaires qui peuvent être consultés par beaucoup…
    “indigène”: qui est originaire du pays où il se trouve (source: Trésor de la Langue Française Informatisé, dictionnaire réalisé par un laboratoire universitaire nancéien de linguistes je crois)
    “autochtone”: originaire du lieu où il vit (même source).
    Donc, si je comprends bien le beau-parleur qui évoque un génocide, nos voisins d’Outre-Manche amateurs de porc salé entre deux tranches de pain (ham sandwiches) voient leurs enfants empêchés de s’imprégner des subtilités de l’expression du devoir (must ou have to?), des envolées shakespeariennes, des hauts faits de la guerre des deux roses. Sans doute aussi a-t-on à déplorer dans cette perte de transmission aux jeunes générations que peut-être elles risquent de n’associer plus Marie la Sanglante qu’à une boisson un peu vieillotte…

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