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France : Société

Il est urgent de rapprocher les agriculteurs des consommateurs

Jean-Louis Laureau, fondateur des Journées paysannes livre à Famille chrétienne son analyse de la crise agricole. Extraits :

Direct.1-038-tracteurs-et-49-bus-vers-paris_1"La crise actuelle n’est plus du tout conjoncturelle, mais bien structurelle. Ce sont les symptômes d’une société qui a perdu le sens du réel, le sens du lien à la terre. Pour vivre, il faut à tout homme de l’air, de l’eau, et de la terre car l’aliment vient de la terre. Or, le produit de la terre aujourd’hui n’est plus considéré comme vital. On le perçoit comme une sorte de produit manufacturé qui doit arriver au consommateur au plus bas prix. Le budget des ménages consacré à l’alimentation est de plus en plus bas. Et à côté de cela, les coopératives et les industriels font en sorte que les agriculteurs ne fixent plus leur prix. Quelques acheteurs réduits à moins d’une dizaine imposent un prix qui ne correspond pas au coût de production. En plus de cela, les agriculteurs doivent faire face à des normes de plus en plus contraignantes et coûteuses. En somme, on ne respecte plus ni la terre ni les familles qui cultivent la terre.

Pensez-vous que les 3 milliards d’euros demandés par le président de la FNSEA, Xavier Beulin, puissent enrayer la crise ?

Quelles que soient les sommes attribuées, cela ne peut résoudre le vrai problème. Rafistoler les trésoreries ne peut que retarder une échéance. Certes, en retardant l’échéance, on pourra sans doute avancer sur certains sujets, mais il faudra beaucoup plus que cela pour résoudre un problème d’envergure.

Comment alors véritablement assainir le système ?

Plus que l’assainir, il faut en sortir. Il est d’abord urgent de rapprocher les agriculteurs des consommateurs. Pour cela, il faut que les consommateurs retrouvent le sens d’une bonne alimentation, et acceptent de consacrer une part plus importante de leur budget à la nourriture. Il faut ensuite une politique française, européenne et mondiale qui protège les exploitations familiales contre les aléas et la volatilité du marché. L’incessante variation des prix est absolument épouvantable pour les exploitations familiales.

Vous côtoyez de nombreux agriculteurs. Quelles sont leurs principales difficultés ?

En plus des problèmes de trésorerie que l’on a évoqués, il y a principalement la surcharge de travail. Certes, le travail manuel est soulagé par les techniques modernes, mais les agriculteurs sont de moins en moins nombreux sur les exploitations : des domaines de trois cents hectares sont parfois menés par une ou deux personnes. Les charges administratives deviennent aussi insupportables et prennent beaucoup de temps. L’agriculteur n’a plus le temps de prendre du recul et de réfléchir. Il y a ensuite les contrôles incessants qui provoquent une certaine appréhension. Enfin, la solitude pèse aussi sur de nombreux agriculteurs, qui n’ont plus de voisins et souvent plus de vie communale ni de vie paroissiale, car les églises sont fermées. La conséquence de tout cela est un désespoir très fréquent. […]"

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25 commentaires

  1. Les agriculteurs faute d’argent sont obligés de vendre leur terrain petit à petit comme par ex La stratégie se décline en trois étapes.ici http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/09/les-puissantes-techniques-psychologiques-du-lobby-lgbt.html
    je remarque souvent de propositions de terrains à construire.(souvent les promoteurs n’arrivent pas à vendre les terrain à vendre depuis 10ans et toutes les canalisations (eau, edf, gdf, câbles, égouts…) sont déjà installés à la charge des contribuables.
    Pff pourri la ripoublique.

  2. C’est l’évidence , mais qui connaît les agriculteurs ? passe les vacances à la campagne ? qui les voit bosser jusqu’à minuit l’été pour reprendre à six heures du matin ?qui fait l’effort de réfléchir à la manière de se nourrir ? même dans le monde rural comme il faut dire aujourd’hui fleurissent les grandes surfaces encore plus grandes que dans les villes puisqu’il y a de la place ?
    La journée d’hier n’a rien changé , très peu ont été gêné l’A13 dégagée le matin et le soir comme jamais un vendredi, les commentaires sur les réseaux sociaux sont affligeants (genre : pas de tracteurs français, les éleveurs sont des tueurs etc.. ) c’est une révolution des consommateurs qu’il faut.

  3. Dans la revue de Guénolé, hier chez Bourdin, il était déclaré que ce monsieur de la FNSEA avait un contrat avec le Brésil où il achèterait des poulets javellisés !!!
    Bien sûr contre les intérêts des agriculteurs français !!!!!
    Nos agriculteurs, selon le plan américain, sont appelés à disparaître pour permettre le commerce des sociétés américaines de produits javellisés, OGM, bourrés d’antibiotiques…
    “TTIP et TiSA sont présentés au public comme des accords de libre-échange”
    “Qu’est-ce que cela signifie pour l’accord TiSA?
    “TiSA veut saisir tous les services. Selon la classification de l’ONU concernant les biens commerciaux, les biens sont relevés dans les chapitres 1 à 4, alors que les chapitres 5 à 9 contiennent les services.
    On y trouve tous les services imaginables:
    les services financiers,
    le commerce de détail,
    les services de conseil,
    mais aussi l’approvisionnement en eau et en énergie,
    l’élimination des déchets,
    les services de santé,
    la formation,
    la communication,
    la poste,
    la sécurité,
    l’exécution des peines pénales,
    les services sociaux,
    les assurances sociales,
    autrement dit l’ensemble du service public.
    L’objectif est de déréguler les services et de soumettre ces derniers au marché mondial.
    Il est vrai que l’accord prévoit que chaque pays a le droit de dresser une liste négative énonçant tous les services ne pouvant être dérégulés à l’intérieur du pays.
    Toutefois, dès que TiSA sera mis en vigueur, il se comportera comme un cartel du pouvoir des 23 Etats membres. Selon le site internet du SECO (Secrétariat d’Etat à l’économie), TiSA devrait finalement rejoindre le système de l’OMC. Pour pouvoir admettre d’autres pays, il faudra toutefois l’unanimité des 23 pays membres de TiSA.
    Cela signifierait que chacun des 23 pays pourrait présenter des revendications envers tout autre pays adhérent et les imposer: face à l’Inde, la France pourrait exiger la dérégulation de l’approvisionnement en eau, les Etats-Unis la dérégulation du système de santé, la Suisse la dérégulation du secteur bancaire au profit d’UBS et de CS.
    TiSA représente pour le Nord un levier servant à déréguler le secteur des services du Sud, tout en maintenant le protectionnisme du Nord pour son agriculture.”
    http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=4639
    Quand vous avez les représentants de l’ump/LR, ignobles pleureuses, qui ont imposé le traité de Lisbonne aux Français contre leur volonté, qui en France en prévision des futures régionales nous jouent la comédie des “cons ternés”, par derrière à Bruxelles ils votent le traité transatlantique !!! Ce fut le cas en juillet le jour où fut reçu Tsipras !!!!!
    Alors, les Français savent à quoi s’en tenir !!!!

  4. Certes, mais JL Laureau n’évoque que les conséquences et pas les causes.
    La cause première de cette situation, c’est que le monde agricole est géré depuis plus de 100 ans par les céréaliers qui détiennent tous les leviers de pouvoir : coopératives, syndicalisme, banque, assurance… et déterminent en réalité les axes de développement de cette profession. Les céréaliers ont surtout besoin de vendre très cher aux éleveurs une production de blé français de mauvaise qualité qui n’est souvent pas panifiable car pauvre en protéines. Du coup, les éleveurs constituent un marché captif qui n’a pas le choix de ses approvisionnements et qui doit acheter bien cher les céréales françaises, les tourteaux de colza etc… ainsi que ce qui est importé à bas prix et revendu bien cher par les coopératives et les trusts céréaliers (soja…)
    Le prix de revient d’un kg de cochon est constitué à 70% des céréales qui ont servi à le nourrir ! il y aurait des gains possibles sur ces 70% et on ne parle que des gains sur les 30% restants… Pourquoi cette erreur de stratégie ?!
    Actuellement, une coopérative qui commercialise une part très importante de la luzerne en France bloque les livraisons : avec la sécheresse du sud, elle attend que les prix montent… c’est une coopérative qui est supervisée par le président du syndicat majoritaire… Incroyable non ?!…
    Une autre importe du poulet à bas prix du Brésil pour concurrencer les filières françaises…
    Etc…
    sans parler du prix des médicaments vétérinaires qui est de 2 à 10 fois plus élevé en France que dans les autres pays européens… et pourquoi le syndicalisme ne fait rien ? Parce que les céréaliers n’utilisent pas de produits vétérinaires…
    Ainsi, ceux qui sont censés défendre la profession agricole en sont en réalité les profiteurs. La situation ne risque donc pas de changer…

  5. Analyse intéressante à plus d’un titre, mais il me semble qu’utiliser le terme “exploitation agricole” fausse d’emblée le rapport que l’agriculteur devrait entretenir avec sa terre. Celle-ci est un support qu’il faut travailler en la respectant et non en l’exploitant.
    Dans son ouvrage “L’agriculture assassinée”, Jean-Clair Davesnes” nous livre une passionnante analyse de l’évolution du monde paysan.
    http://www.chire.fr/A-143149-l-agriculture-assassinee-3eme-edition.aspx

  6. Les dernières famines ont disparu en France au debut du XX° siècle, celà signifie que la recherche de la nourriture occupait la plus grande partie du temps des français il y a encore 120 ans, aggravée par la difficulté de conserver les aliments.
    Le mot grenier vient du mot “grain”, à l’epoque les combles n’etaient pas habitables !

  7. toutes proportions gardées, je peux faire des comparaisons avec le métier de professeur: domaine administratif qui prend de plus en plus de place (et qui est contraignant: si vous ne remplissez pas tel document avant telle date, untel va vous taper sur les doigts), solitude (ce n’est pas la salle des professeurs qui la supprime, elle peut tendre à l’accroître), masse de travail trop importante pour une seule personne…
    je veux dire par là que ce problème structurel évoqué ici est le problème de toute la société, qui fait qu’elle cherche des appels d’air dans des sociétés étrangères (le mythe de la société africaine des “tribus” ou des “personnes toujours joyeuse” est très fort chez des gens qui cherchent en fait du lien social qui n’existe plus chez nous). Beaucoup de chrétiens eux-mêmes ne comprennent pas, ne veulent pas voir que cette désespérance est intimement lié à la disparition d’une société chrétienne: ils disent à la fois que c’est bien que la religion catholique soit reléguée à la sphère privée, et à la fois, regrettent que nos sociétés poussent les gens à la déprime, à la solitude, au suicide.
    Il faut du courage pour défricher une terre, comme il faut du courage pour défricher des cerveaux non encore formés. Ce qui peut donner ce courage, ce n’est certes pas de l’argent, même s’il est nécessaire, mais c’est le respect que la société a pour le travail des agriculteurs, des professeurs (et j’en passe). Or, ce respect n’existe pas: nous sommes des consommateurs, nous attendons un service à bas prix, pour un résultat immédiat.
    Et pourtant, tant de gens souhaiteraient qu’on remette du sens dans cette société de fous. Sans comprendre de QUI ce sens peut seul venir. Sûrement pas des politiques ni de religions qui ne sont que des systèmes politiques.

  8. Toujours ces revendications incohérentes et impossibles à satisfaire, car elles se contredisent elles-mêmes : on veut que les agriculteurs aient moins de contraintes administratives, mais on prétend qu’ils devraient avoir le droit de fixer leurs prix comme ils l’entendent.
    On prétend travailler pour le bien des consommateurs, mais on se donne le ridicule de leur dicter quelle part de leur budget ils devraient consacrer à l’alimentation.
    Les agriculteurs nous expliquent que les gens doivent consacrer plus d’argent à leur alimentation. Sans blague ?… Et pourquoi les médecins ne nous expliqueraient-ils pas que les gens doivent consacrer plus d’argent à leur santé ? Pourquoi les fabricants de chaussures de nous expliqueraient-ils pas que les gens doivent consacrer plus d’argent à leurs chaussures ? Pourquoi les plombiers ne nous expliqueraient-ils pas que les gens doivent consacrer plus d’argent à leur plomberie ? C’est important, la plomberie, bon sang de bonsoir ! Vous y avez pensé, à la plomberie française ? Et la souveraineté plombière de la France, vous l’oubliez, celle-là ?
    “Il faut que les consommateurs retrouvent le sens d’une bonne alimentation”… ils doivent “accepter de consacrer une part plus importante de leur budget à la nourriture”… Toujours la même rengaine : y fô, y fô, y fô. Les gens doivent accepter. Il faudra bien que. Que vous le vouliez ou non.
    Et c’est ce qu’on appelle sans rire “rapprocher les agriculteurs des consommateurs”. Un peu comme la trique se rapproche du baudet.
    Je ne vois pas bien en quoi ces réflexions se différencient de la rage dictatoriale qui anime les gauchistes qui nous dirigent.
    Toujours cette incapacité fondamentale à comprendre une idée simple : la liberté.
    Toujours cette rage à vouloir faire le bien des gens malgré eux, à prétendre savoir, mieux qu’eux, ce qui est bon pour eux.
    La liberté d’entreprendre pour les producteurs, la liberté d’acheter pour les consommateurs, le tout arbitré par le marché, apparemment c’est un concept trop difficile à comprendre pour bien des gens en France.
    Incidemment, vouloir faire le salut des hommes malgré eux, ce n’est pas très chrétien, comme idée. Ce serait plutôt musulman.

  9. La situation actuelle ???
    À t-on oublié le remembrement qui a dépossédé des familles entières de cultivateurs ?
    À t on oublié que dans les années 85
    Une ferme mourrait tous les 15 minutes!
    À t on oublié les conditions pour obtenir les primes ????
    Et tout à coup on semble surpris de la situation ????

  10. article tout a fait juste sur l état de notre agriculture .
    on pourrait ajouter que cette manifestation est due à la décision imbécile de l’élysée de ne pas honorer le contrat de vente des vedettes russes…. La Russie qui représentait un important débouché pour nos productions agricoles ayant par représailles déclaré l’embargo !Non seulement les français paieront des pénalités astronomiques mais leurs agriculteurs seront ruinés !
    Merci à Hollande Valls Ledriant …..

  11. Une agriculture avec moins de pesticides peut être serait elle un bon commencement pour attirer le consommateur. Allez donc demander à ceux qui habitent en campagne ce qu’il faut penser de ces chimistes qui les gazent au fil des saisons, les ogm les variétés standardisées feront fuir loin le consommateur encore longtemps.
    Ils ne veulent pas la qualité pour le consommateur mais le porte-monnaie du consommateur.

  12. Il était dans les priorités des leaders du complot “laïque” de la IIIe République d’affaiblir la paysannerie française, car elle représentait un important réservoir de catholiques non modernistes, autonomes et hors de portée de l'”agit-prop” manipulant le prolétariat. En conjonction avec le progrès technique, et les hécatombes (en partie sélectives) de la première guerre mondiale, cette clique sectaire y est parvenue.

  13. Il est urgent de débarrasser l’agriculture française des technocrates et des bouffons de la FNSEA qui, en soutenant le productivisme à outrance depuis 50 ans, a été le véritable fossoyeur de nos paysans.
    Paysans. Le mot est lâché. La paysannerie, enracinée, respectueuse de l’environnement et seule véritablement durable, doit remplacer “l’agriculture” des foutriquets bruxellois et de l’agro-alimentaire de prédation qui nous ont déjà apporté sur un plateau la vache folle, la malbouffe et les suicides en rafale de nos paysans endettés, pris en otage et jetés comme des merdes.
    Révolution agraire !!!

  14. Ces malheureux sont les victimes pantelantes d’une recherche agronomique imbécile et de la tyrannie cupide des épiciers géants.

  15. Comme trop souvent en France on mélange des carottes et des navets.
    1) la réalité : de nombreux commentaires ont souligné avec justesse les tares d’un système de capitalisme de copinage où les céréaliers avec la bénédiction des technocrates et des firmes chimiques ont organisé une agriculture industrielle où les petits sont tondus au profit des gros via les SAFER, les coopératives, les règlements, les quotas, etc…
    2) la chimère socialiste : les paysans réagissent en drogués de l’argent des autres. Ils sont incapable d’imaginer autre chose que l’enfermement volontaire dans le système des aides. Etre libre est extrêmement simple : il suffit de renoncer aux subventions, mais cela suppose de savoir ce qu’est un client et de vouloir le satisfaire
    3) la faillite morale des paysans : la jacquerie. Depuis 20 siècles les paysans européens n’ont jamais été capables de se prendre en mai. Ils préfèrent faire le gros dos plutôt que de chercher à faire autrement ou de penser à nouveaux frais. Moralité, on pense pour eux et on en profite pour les tondre bien ras. Et quand les paysans n’en peuvent plus ils “pètent les plombs” avec une “jacquerie” pendant laquelle ils brûlent un ou deux symboles pour se défouler avant se font consoler et c’est reparti pour un tour. Encore aujourd’hui les paysans vont dans les écoles écouter la parole sacrée qui leur dira comment faire et il n’en sortent pas. Les innovateurs (bio, permaculture, etc) viennent de l’extérieur
    4) Les français et leur ignorance (volontaire ?) de l’économie. Quand on parle avec les gens individuellement, ils sont tous pour la libre entreprise, mais collectivement, cela coince. Les paysans illustrent à merveille cette contradiction, une espèce de syndrome du nageur débutant que Alain Peyrefitte appellait “le mal français”. Il y a là aussi l’effet de la tyrannie douce de l’état-maman anticipé par Tocqueville : il ne fait rien, mais il étouffe à merveille les initiatives.

  16. Merci et contribution éventuelle à la réflexion vitale nécessaire …
    Insurrection de l’intelligence française face au suicide français et européen …
    http://cril17.info/

  17. Les agriculteurs font ce qu’on leur dit de faire, ainsi, si on leur dit de pesticider à mort, ils le feront, car la plupart d’entre eux s’imaginent encore que la parole de l’INRA est parole d’évangile.

  18. STOP, ARRÊTONS D’ÊTRE LES IDIOTS UTILES DU MONDIALISME, non à une industrie agricole!
    chacun dans notre pré carré pouvons résister, les paysans comme nous, par notre mode de vie, nos habitudes et le refus de la télévision!
    apprenons à réfléchir, à résister aux mondanités et aux manipulations!
    nous sommes différents, on nous regarde, on nous admire parfois, nous ne devons pas avoir honte d’être différents, c’est le prix d’un esprit libre! Mais surtout nous nous pouvons être un recours pour demain!

  19. En fait, redécouvrons Etienne Chouard qui nous met la puce à l’oreille en réfléchissant à la déstabilisation de la société organisée par les Puissances financières.
    Participent à la déstabilisation toutes les normes contraignantes.
    Jeunes politiques qui avez réfléchi à l’Université d’été organisée par Monseigneur Rey, songez à supprimer les mille et une “normes” qui empoisonnent l’existence de TOUTE profession !

  20. @Robert Marchenoir: j’aurais tendance à être d’accord avec vous. L’ennui, c’est que nous en sommes aujourd’hui en France (et en Occident en général) à un stade où la réflexion, la lucidité, le bon sens, l’esprit critique et toutes choses nécessaires au plein exercice de la liberté sont loin d’être encouragées. Et c’est un euphémisme.
    Alors faut il attendre un hypothétique éveil des consciences?
    Ou agir avant que le navire ne coule?

  21. Arnold,
    Ce que vous nous apprenez est intéressant. Mais pourquoi, dans ces conditions, les éleveurs ne s’associent-ils pas pour acheter, à l’étranger, des céréales et des médicaments moins chers ?
    La mondialisation, ce n’est pas fait pour les chiens. Il y a aussi des avantages…

  22. Acheter les médicaments à l’étranger ?! mais c’est strictement interdit ! un médicament doit avoir une AMM en France pour être utilisé en France… Ensuite, pour les céréales, ce sont les coop qui verrouillent le système pour éviter tout organisation des éleveurs visant à faire baisser les prix… Le système bloque et asphyxie l’élevage et la mondialisation est bel et bien contournée, ainsi que les règles de l’Europe sur la liberté de circulation des marchandises !

  23. Année après année, manif après manif, le monde paysan s’efface.
    Cette nouvelle affaire n’aura pas plus d’importance que celles qui l’ont précédé.
    L’agriculture française vit ses derniers jours, place aux lobbies agro alimentaires qui vont se charger de tout ça en créant des entreprises gigantesques financées par des fonds de pension.
    Après le massacre de notre industrie, voici le massacre de notre agriculture. Il ne restera que des services dont tout le monde se passe. Le tissu économique de la France est en miette.

  24. Tout ceci vise à détruire l’agriculture, après avoir détruit la recherche, l’école, la sidérurgie, l’industrie, l’armée etc.
    Pour que la France ne puisse pas se relever.
    Nous ne serons bientôt plus capables de produire quoi que ce soit et n’auront plus ni le savoir ni les compétences.
    Comme nous n’aurons plus d’armée non plus je vous laisse imaginer la suite face à des gens qui détiennent le savoir (grâce a nos propres chercheurs…) et une nette avance technologique.

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