Pierre-Olivier Arduin revient sur
"Le coup de tonnerre déclenché par l’arrêt du premier essai américain utilisant des cellules embryonnaires et les progrès enregistrés par la communauté médicale avec les cellules souches adultes".
La conclusion s'impose de façon tout à fait scientifique :
"l’ensemble de ces résultats, tant du côté des cellules souches embryonnaires que de celui des cellules souches adultes, remettent totalement en cause la tenue en France de ce qui est d’ores et déjà présenté comme le premier essai clinique utilisant des cellules dérivées d’embryons humains. […]
En fait, c’est l’ensemble des autorisations délivrées par l’Agence de la biomédecine qui sont susceptibles d’être retoquées. Car la nouvelle loi donne pouvoir aux ministres de la santé ou de la recherche de suspendre tout protocole de recherche qui violerait la condition rappelée ci-dessus [il doit être « expressément établi qu’il est impossible de parvenir au résultat escompté par le biais d’une recherche ne recourant pas à des embryons humains, des cellules souches embryonnaires ou des lignées de cellules souches »]. […]
L’association pour la Fondation de Service politique demande aux ministres concernés (et aux autorités sanitaires comme l’Afssaps) d’appliquer strictement la loi, premièrement en recalant le dossier d’autorisation [de recherche sur l'embryon] déposé par l’hôpital George Pompidou dans l’indication de l’insuffisance cardiaque, deuxièmement en bloquant tout projet de recherche qui ne satisferait pas aux conditions requises par la nouvelle législation relative à la bioéthique."