On ne comprend pas la séquence explosive entre Trump et Zelensky si on ne sait pas que l’objectif de Trump est d’isoler la Chine. Pour cela il a besoin de la Russie et tant pis si les intérêts des Etats-Unis (America First) passent avant ceux de l’Ukraine et de l’Union européenne…
Bernard Mitjavile
Il ne faut pas chercher midi à 14 heures, Trump veut la paix en Ukraine, il n’accepte pas que des milliers de jeunes soient massacrés chaque semaine sur un front alors que tout espoir d’une victoire de l’Ukraine est vain. Il veut que la diplomatie retrouve sa place face aux jusqu’au-boutistes du genre BHL.
Marcos
Entièrement d’accord avec vous BM. Cette histoire de Trump qui veut isoler la Chine et la dissocier de la Russie n’est pas une nouveauté, je l’ai déjà entendue. Que des centaines de milliers de soldats se fassent massacrer pour rien n’entre pas en ligne de compte pour ces puissants penseurs géopolitiques. Je ne vois vraiment pas pour quelle raison la Russie enverrait balader la Chine qui n’a pas pour habitude de trahir ses alliés.
Bernard Mitjavile
C’est vrai, ces géopoliticiens se croient parfois très intelligents mais un peu de bon sens à la Trump suffit. Il lui a suffit de quelques minutes lors de sa rencontre avec Zelenski pour comprendre que ce dernier ne voulait pas la paix, n’était pas un bâtisseur de paix selon l’évangile.
Cyrillus
Je suis surpris par votre analyse qq peu rapide, permettez-moi de faire un parallèle audacieux avec l’invasion des allemands en 1940, auriez-vous baissé les bras à l’époque et vilipendé les “jusqu’auboutistes” de vouloir défendre leur famille, leur patrie et la fierté de se battre pour un idéal de liberté face à l’agresseur ?
Marcos
Etait-il question en 1940 pour les américains de dissocier l’Allemagne de la Russie ? Pourtant ces deux pays étaient alors en pleine lune de miel. La dissociation en question s’est faite en 1941 du fait du seul Hitler. Erreur fatale pour lui. J’entends en ce moment des ambassadeurs à la retraite proposer de menacer la Russie du feu nucléaire français. C’est une idée qu’elle est bonne, comme disait Marchais.