Par respect pour le Nom de Dieu, pour la Tradition de l'Eglise, pour le Peuple Juif, et pour des raisons philologiques, il ne faut plus prononcer le nom de Dieu en disant «Yavhé ».
Le synode des évêques sur la Parole de Dieu dans la vie et la mission de l'Eglise a mis en pratique cette nouvelle disposition de la Congrégation romaine pour le culte divin qui demande – « par directive du Saint-Père » – qu'on n'emploie plus la transcription des quatre consonnes hébraïques – « le Tétragramme sacré » – vocalisées en « Yavhé » ou « Yahweh », dans les traductions, « les célébrations liturgiques, dans les chants, et dans les prières » de l'Eglise catholique.
MJ
Agnès
Dans ce cas, que fait-on de la Bible de Jérusalem ?
me
@ Agnès,
je crois que l’on peut comprendre la Bible ainsi :
ce livre se compose de deux époques :
l’ancien testament qui raconte ce qui s’est passé avant le Christ, on peut donc dire “Yahvé” en parlant de Dieu ;
le nouveau testament raconte la venue du Christ, Dieu s’est révélé Trinité : Père, Fils et St Esprit !
(Respectons ce que nous enseigne l’église…)!
yako
Le Bible de Crampon.
Les grands classiques, il n’y a rien de tel.
9thermidor
et pourtant Dieu s’ est fait homme .
Jésus Christ est vrai Dieu et vrai homme selon les canons impératifs de la doctrine catholique.
Ainsi Dieu a pris un nom d’ homme .
cela ne plaît pas aux fidèles de l’ ancienne loi ,et qui refusent la nouvelle, mais c’est ainsi.
il y a ainsi quelques légères nuances qui font la différence.
claire
Agnès, gardez votre Bible de jérusalem, c’est une bible parfaitement sûre, la plus proche des textes d’origine, mais quand vous lisez le texte à haute voix, dites “le Seigneur” en expliquant éventuellement à votre auditoire pourquoi vous le faites. Cela vaut pour l’AT puisqu’il n’y a pas le mot Yahvé dans le Nouveau.
Ne peut-on respecter les traditions immémoriales de nos frères aînés dans la foi?
L. Chéron
L’Ancien Testament emploie, selon les traditions rédactionnelles, plusieurs tournures, plusieurs périphrases, pour évoquer Dieu qu’on ne peut ni figurer ni nommer : Adonaï (le Seigneur), Elohim (Super-Dieu ?), etc… dont le fameux tétragramme, forme écrite et jamais prononcée, sans doute la désignation la plus ancienne de l’Eternel. Elle a du reste une éthymologie assez mystérieuse (“celui qui est ?” “… qui advient ?”)
Cette graphie, souvent employée depuis l’époque moderne dans l’ornementation des églises (notamment au XVIIIe siècle), ne semble guère s’être imposée dans la liturgie catholique, en tout cas en Europe.
ulrich
que voudrait dire “respecter les traditions immémoriales de nos frères ainés dans la foi” ?
claire
Respecter les traditions immémoriales de nos frères ainés dans la foi signifie tout simplement faire comme font les Juifs quand ils approchent la Parole et la Personne de Dieu. C’est à eux que Dieu s’est adressé en premier, et ce sont eux qui ont enseigné au monde le vrai Dieu. Ils conçoivent le respect dû à Dieu comme fondamental, ils nous lèguent cette attitude à travers l’AT.