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Culture de mort : Avortement

Il y a un vrai combat à mener pour les femmes, particulièrement pour les femmes en difficulté que le gouvernement envoie dans un bloc pour se faire charcuter

Il y a un vrai combat à mener pour les femmes, particulièrement pour les femmes en difficulté que le gouvernement envoie dans un bloc pour se faire charcuter

Aliette Espieux, porte-parole de la Marche pour la Vie, est interrogée dans L’Appel de Chartres. Extrait :

[…] le féminisme moderne est un féminisme qui est voué à l’échec, parce qu’en plus de prôner une culture de mort, c’est un féminisme qui revendique un drame comme un droit. Ce mouvement fait l’erreur que font énormément de nos politiques, à savoir vouloir régler un problème sans chercher à remonter aux sources et à comprendre ce qui est à l’origine du problème. Par exemple, certaines revendiquent le droit à l’avortement pour pouvoir travailler, parce qu’elles n’ont pas les moyens ni la possibilité d’avoir un enfant. Or justement, le fond du problème, c’est qu’une femme ne puisse concilier maternité et travail, qu’elle ne soit pas aidée financièrement par le gouvernement, qui pourrait en l’occurrence, affecter les mêmes sommes, issues de nos impôts, pour ces femmes en difficulté plus que pour financer les avortoirs. Cependant, je tiens à souligner que toutes les féministes, engagées à Noustoutes, que j’ai pu rencontrer et avec lesquelles j’ai beaucoup discuté, ont toutes avoué que l’avortement était un acte difficile, non- anodin, et qui était souvent la conséquence d’une situation dramatique. Toute femme sait au fond d’elle, que l’avortement la détruit, parce qu’elle sait que c’est un acte profondément contre-nature, un acte qui vient faire de l’utérus de la femme le tombeau de celui qu’elle a conçu. Et la majorité d’entre elles se reconnaissaient dans le combat que je mène. Malheureusement, rares sont celles qui acceptent de discuter avec moi ! […]

Beaucoup m’ont soutenue dans mon discours et mon engagement, certains n’ont pas aimé que je parle de la cause des femmes en détresse sous l’étiquette du féminisme. Je peux comprendre en un sens, parce que l’image que nous avons aujourd’hui du féminisme est une image dégradée, celle de femmes hystériques hurlant sur la place publique, celle de femmes poilues travaillant à la déconstruction de notre belle langue française par l’écriture inclusive. Mais j’ai choisi ce terme pour plusieurs raisons et je ne reviendrai pas sur ma décision. Tout d’abord, parce que je ne souhaite pas m’adresser au public catholique en priorité. Mon discours s’adresse à toute personne, au-delà de son appartenance religieuse, aussi j’utilise des termes dans lesquels tout le monde peut se reconnaître. Ensuite, parce qu’il y a un vrai combat à mener pour les femmes, particulièrement pour les femmes en difficulté que le gouvernement néglige en les envoyant dans un bloc pour se faire charcuter. C’est aussi et surtout pour ces femmes, avec lesquelles j’ai pu avoir de beaux échanges, que je me bats. Pour ces femmes à qui on a menti, que l’on a forcé à avorter. Enfin, je voudrais que la « cathosphère » arrête de se heurter à l’utilisation d’un mot, et qu’elle se mobilise davantage sur des maux qui sont en revanche dramatiques et inquiétants, comme par exemple le fait de savoir que plus de 616 enfants sont démembrés chaque jour, à proximité de nos maison, de nos lieux de travail. Ça, pour moi, c’est un vrai problème, sur lequel les cathos ne se mobilisent pas assez, et qui, je le rappelle est arrivé en France grâce au silence de nos évêques. Les cathos ont une part de responsabilité s’ils ne s’engagent pas. […]

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