Suite au refus de la CEDH de condamner la Pologne pour sa législation sur l’avortement, l’ECLJ se réjouit :
[…] Malgré tous leurs efforts et leur prestige aux yeux du monde, les groupes pro-avortement ne sont pas parvenus à convaincre la Cour, laquelle a refusé de se laisser grossièrement utiliser – et rabaisser – à des fins purement politiques. Par le passé, la Cour n’a pas toujours eu la même prudence, jugeant recevables plusieurs affaires similaires contre l’Irlande et la Pologne, soutenues par le même Center for Reproductive Rights.
Si cette décision est une défaite du lobby de l’avortement, elle n’est pas pour autant une victoire définitive pour les défenseurs du respect de la vie des personnes handicapées. En effet, il est possible – et même probable – que la Cour recule pour mieux sauter. L’affaire la plus dangereuse sur cette thématique est encore à venir, et son jugement pourrait être publié prochainement (M.L. contre Pologne, n° 40119/21). Elle concerne une femme polonaise qui estime avoir subi une forme de torture et une atteinte à sa vie privée pour avoir dû se rendre aux Pays-Bas et dépenser 1220 euros afin d’avorter son enfant trisomique, au 7e mois de grossesse.
Bizarrement, ces grandes ONG de défense des droits de l’homme ne se demandent pas si le fait d’avorter un enfant à 7 mois de grossesse en raison de sa trisomie ne constituerait pas, en réalité, la véritable violation des droits de l’homme.