… dont nous parlait Michel hier, sur TF1 : une vidéo qui fait plaisir à voir (Via Le Conservateur).
Images de la libération de la Fac de Toulouse
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… dont nous parlait Michel hier, sur TF1 : une vidéo qui fait plaisir à voir (Via Le Conservateur).
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Quasimodo
Les media n’en ont pas parlé, mais hier nous étions une centaine à manifester contre les gauchistes. Malheureusement les CRS nous ont progressivement acculés sur un quai de la seine où ils se sont mis à matraquer alors que nous étions en train de scander “CRS avec nous!”. Nous n’avions rien cassé, nous ne les avions même pas provoqué (au contraire) mais Sarko avait du donné ses ordres.
La République qui tape sur les défenseurs de la patrie, ça me rappelle un 6 février tout ça!
Michel Janva
Compte-rendu de la libération de la Fac de Toulouse, écrit par le secrétaire d’UTIL :
“7h45 Regroupement de plusieurs centaines d’étudiants (environ 300) de l’UT1 devant le bâtiment principal (l’Arsenal), tant à l’appel de l’UTIL (Union des étudiants toulousains indépendants et libres, qui ne s’occupe que de l’enseignement et la recherche, et non la politique politicienne : le CPE ne nous intéressant pas, nous condamnons toute récupération politicienne au sein de l’université) que de leur propre chef, voulant simplement aller en cours.
8h Premières tentatives du déblocage de la fac, blocage commencé la veille vers 19h par des extrémistes venus du Mirail (Toulouse II), de Paul Sabatier (Toulouse III) et de Sciences-po, et, tout de même quelques-uns de l’UT1. Ces personnes étaient au nombre d’environ 150. Passant par un coté de la fac, les échauffourées commencent dans un sas, dans lequel le Doyen de la fac de droit est mis à mal par les extrémistes, nous l’en extrayons, et commençons d’enlever les chaises et tables jetées en tas devant les portes (de nombreuses seront cassées à leur triste initiative…)
8h15 premières violences contre des étudiants « libérateurs », gazages à la lacrymo des deux cotés, et nous sommes aspergés, par les ultra violents, de liquide d’extincteur pendant un quart d’heure (les extincteurs vides nous étant jetés dessus et, ensuite, évacués par nous, il est facile de les compter) pour nous empêcher de dégager l’issue. Nous décidons alors de casser une vitre (que nous proposons à l’université de rembourser pour rappeler que nous ne sommes pas des voyous) pour rentrer dans la fac et la libérer. Du premier étage, ils tentent de jeter des chaises, mais en sont empêchés par les cris des nombreux étudiants consternés par tant de haine. Ils vont alors jeter des poubelles et des détritus par les fenêtres. Ces gens violents se masquent le visage de keffiehs ou de bandanas quand nous sommes tous à visage découvert, n’ayant rien à cacher, et certains mettent des gants plombés, ce qui laisse pantois quant à leur prétendu « pacifisme » !
8h30 Se sentant minoritaires devant l’afflux d’étudiants désireux de travaille (presque un millier devant la fac à ce moment là), les nervis se rassemblent dans un amphithéâtre, qu’ils abîment. Ne voulant que libérer la fac, nous les laissons s’enfermer sans leur chercher noise (contrairement aux divagations répandues par la suite).
8h40 Nous entrons alors par dizaines (au travers de la vitre cassée) au cri de « Liberté », « UT1 libérée » et nous dégageons joyeusement les principales entrées dont la plus grande, donnant sur le “grand hall”. Nous en profitons pour ranger les chaises en piles et déplacer soigneusement les tables. La grille est ensuite levée, devant les applaudissements des étudiants badauds présents devant la fac.
8h45 Annonce du vice président de l’Université : fermeture de la fac jusqu’à lundi pour raison de sécurité, la grande manifestation prévue pour 14h passant tout près de la fac. L’administration a, avec raison et anticipation, craint les débordements nombreux qui ont émaillé (comme le matin) la manifestation politique des anti-CPE.”