Signalons cet excellent billet sur Benoît et moi, à propos d'un ouvrage américain commenté par un journaliste catholique italien (lire aussi la recension faite par Polemia). Extraits :
"En somme, il n'est pas dit «qu'il soit moins coûteux pour l'Europe d'accueillir des millions d'immigrés extra-communautaires plutôt que de destiner les mêmes ressources à les aider dans leurs Pays d'origine». Cela vaut aussi pour les diplômés originaires du Tiers-monde : «en faisant ainsi, on soustrait aux Pays d'origine justement ces élites qui leur seraient indispensables pour sortir du sous-développement».
L'article a suscité sur le blog [du journaliste italien] d'assez nombreux commentaires. […] Interrogé sur ce qu'on pourrait faire en alternative, Cammilleri dit: dépenser la même somme pour les aider dans leur pays d'origine […]
[C]omme le Saint-Père l'a dit dans l'encyclique, l'immigration est un problème complexe aux multiples ramifications […]. Surtout, l'immigration étant un problème global, doit être réglé au niveau global. Ceci implique en particulier que les gens aient la possibilité de vivre dignement dans leur pays d'origine, comme ils en ont le droit, et comme ce serait possible très souvent compte tenu des conditions naturelles (nous sommes là au fond du problème de l'écologie intégrale traitée dans l'encyclique). Ceci implique donc aussi que les potentats locaux souvent corrompus (sans parler des trafiquants d'êtres humains, bénéficiant d'une immunité quasi-absolue) doivent tout mettre en oeuvre pour rendre cela possible, ou sinon, rendre compte de leurs actes. Mais de cela, on ne parle jamais (sauf le Pape). Il est bien plus facile de dire que tout est notre faute. Ou de prôner le métissage universel".
Eric
Il faut prendre en considération le rôle de la finance fran-maçonne, qui possède en plus les médias.
Pour eux, l’immigration représente le moyen de ruiner les Etats en les endettant, ce qui permet de s’accaparer le pouvoir. Leurs médias sont là pour faire passer la couleuvre sous prétexte de bons-sentiments dont ils ne sont en fait pas le moins du monde animé.
VD
“on soustrait aux Pays d’origine justement ces élites qui leur seraient indispensables pour sortir du sous-développement”.
Dans la vie quotidienne du Français moyen, il n’est pas flagrant que ce soient des “élites” qui posent des problèmes…
Vivre dignement dans son pays d’origine est, comme le dit justement le Saint-Père, un droit ; celui-ci vaut pour les immigrés comme pour les autochtones, il me semble.