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France : Société / Immigration

Immigration et délinquance : nouvelle étude sans tabou

L Hugues Lagrange, sociologue et chercheur au CNRS, vient de publier Le Déni des cultures. Il a étudié les situations scolaires, familiales et individuelles de plus de 4 000 adolescents entre 1999 et 2006. Le constat est politiquement très incorrect : les jeunes noirs sont plus portés à la délinquance que les autres.

"Les jeunes noirs français issus de l’immigration africaine, sont, à conditions sociales égales, 3 à 4 fois plus souvent mis en cause en tant qu’auteurs de délits que ceux qu’il nomme les autochtones.”

A conditions sociales égales… et non pas en situation de précarité, d'inégalité, etc. Pourtant Hugues Lagrange n’est pas d’extrême-droite. Il définit plusieurs facteurs :

  • le déni de réalité, qui veut que l’on considère indifféremment tout type d’immigration et qu’on leur apporte les mêmes réponses, solutions ou dispositifs.
  • la ségrégation urbaine avec le bannissement de populations dans des quartiers, invalidant toute politique de fond, en matière d’intégration.
  • la place des épouses et des filles, dans des familles à large fratrie, parfois polygames, où des pères très autoritaires se heurtent à des fils troublés par leur double appartenance.
  • les conditions de l’expérience migratoire, «cette rencontre souvent complexe et douloureuse». "Le problème ce n’est pas qu’on accueille autant d’immigrants, mais qu’on les accueille aussi mal.”

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5 commentaires

  1. “Le problème ce n’est pas qu’on accueille autant d’immigrants, mais qu’on les accueille aussi mal.”
    On pourrait dire aussi le problème c’est: quand il y a trop d’immigrants on ne peut plus les accueillir bien, surtout quand les autochtones eux-mêmes sont en situation de précarité croissante.

  2. ce type prend des risques au sein d’une organisation (le CNRS) qui fut longtemps communiste, en tout cas parmi les chercheurs en sciences sociales

  3. Lire le remarquable
    “l’amérique des ethnies”
    de Thomas Sowell

  4. Bien au contraire, on les accueille trop bien.
    On ne devrait pas les accueillir du tout,c’est à dire ne leur donner aucune subvention. Ils ont des siècles de leurs cultures, leurs royaumes, pourquoi viennent-ils ici nous encombrer ?

  5. “le déni de réalité, qui veut que l’on considère indifféremment tout type d’immigration et qu’on leur apporte les mêmes réponses, solutions ou dispositifs”
    Au début des “Zones d’Éducation Prioritaire” (1981), la règle pour le classement en ZEP (et l’attribution des finances associées) était le nombre de nationalités différentes. Une école publique de la banlieue du Havre, où étaient scolarisés tous les enfants des cadres supérieurs internationaux –plus de 30 nationalités différentes– du centre pétrochimique en a bénéficié. Jusqu’à ce que les règles changent et que la diversité des nationalités ne soit que l’un des paramètres et que le CSP ou un critère similaire soit pris en compte.

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