L’abbaye a été construite de 1969 à 1983 avec des matériaux contemporains selon le plan très classique des monastères médiévaux. Si l’ensemble des bâtiments a été conçu et réalisé pour durer mille ans, des travaux d’entretien sont nécessaires, principalement quant à la reprise des étanchéités (chéneaux, façades), et surtout celles de la coupole de l’église, dans ce chœur où le moine célèbre l’Opus Dei sept fois le jour et une fois la nuit.
La rénovation de quelques maisons du village
Le petit hameau de Randol, situé au-dessus du monastère, sert d’hôtellerie des familles et veut leur offrir une oasis spirituelle. L’une après l’autre, les maisons paysannes en sont patiemment restaurées depuis quarante ans. Mais il est urgent de reprendre les murs et les enduits de certaines des maisons qui n’ont pas encore été restaurées.
Une abbaye bénédictine en Auvergne
Appartenant à la Congrégation de Solesmes, l’abbaye Notre-Dame de Randol a été fondée par l’abbaye de Fontgombault en 1971. Monastère de vie contemplative, son rôle dans l’Eglise peut être défini par sa devise, In corde Ecclesiae, empruntée au cri de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus découvrant sa vocation : « Au cœur de l’Eglise je serai l’amour ». Adorer, louer et aimer Dieu en suivant la Règle de saint Benoît ; prier pour tous ceux qui ne Le connaissent pas ou peinent dans leur recherche ; pour ceux aussi qui souffrent persécution pour leur foi au Christ, afin d’offrir, dans le mystère de la communion des saints, une aide à leur foi, à leur espérance et à leur charité : là se trouve la raison d’être de toute la vie du moine, là est la fin de la sainte liturgie (leiturgia signifie en grec service public).
Le prieuré de Randol est érigé en Abbaye la 21 mars 1981 et le premier Abbé de Randol, Dom Éric de Lesquen, reçoit la bénédiction de l’évêque de Clermont, le 24 juin de cette même année. La dédicace de l’église abbatiale est célébrée solennellement le 5 octobre 1985 et 15 novembre 2003, les moines de Randol élisent leur deuxième Abbé, Dom Bertrand de Hédouville, qui reçoit la bénédiction le 30 janvier 2004.
Le monastère a été conçu de façon très classique, ordonné autour d’un cloître ; avec cette particularité qu’il épouse les pentes naturelles du terrain sur cinq niveaux. L’architecture, à la fois sobre et audacieuse, répond à sa finalité. Le matériau utilisé, le béton, l’a été pour des raisons de coût.
Pour soutenir cette rénovation, c’est ici.
Meltoisan
Une église pour combien de fidèles ? Je n’aime pas trop ce style des années 60 ; je n’y ressens rien.
Il y avait une chapelle style néo-gothique dans l’établissement où j’étais scolarisé. Elle fut démolie et remplacée par un cube avec une fenêtre colorée valant vitrail et des rangées de bancs en diagonale. Le rejet, pour moi, fut réel ; je ne peux expliquer pourquoi.
Il y a la cathédrale de Royan pour laquelle je ne ressens pas grand-chose mais il s’agit d’une reconstruction après-guerre.
Il y a aussi celle d’Évry (années 1990) inspirée peut-être du Palais des Sports à Paris …
Enfin, il y a la pauvre petite église Saint-Denis du XIIe – XIIIe siècle à Viry (Essonne) pour laquelle on donnerait volontiers quelque chose mais à qui ? :
« Depuis septembre 2013, l’édifice est fermé sur décision municipale après la chute de morceaux (le plus gros de 4 cm sur 7 cm, pour moins de 200 g) qui se sont détachés de la voûte tunnel, … L’édifice se meurt, l’orgue dépéri, l’église n’est plus chauffée en hiver. Quid des statues cultuelles ? Personne ne sait où elles se trouvent, alors même que deux d’entre elles avaient été entièrement restaurées l’année précédente. Il est de surcroît à craindre de nombreuses entrées d’eau, particulièrement au niveau de l’autel en bois situé dans la chapelle latérale gauche, celui de la sainte Vierge, là même où des futurs chevaliers de l’ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem furent bénis à l’avant-veille de leur départ vers Jérusalem. Wikipedia »