Justice et sécurité : ce sont les demandes principales que la communauté chrétienne en Orissa a présenté au gouvernement central de l’Union, deux mois après l’explosion des violences anti-chrétiennes et alors que le temps de Noël approche. Bien que l’Église en Orissa ait annoncé que les messes se dérouleraient normalement dans les paroisses, le matin et l’après-midi de Noël, plus de 50.000 chrétiens, hommes, femmes et enfants, risquent de célébrer Noël comme des réfugiés, cachés dans les forêts ou amassés dans des camps de réfugiés, craignant pour leur vie. Ils n’ont en effet pas le courage de rentrer chez eux par peur de nouvelles rétorsions, menaces ou violences.
La peur des chrétiens est justifiée par des menaces publiques et des provocations lancées par des groupes hindous, qui annoncent pour le 25 décembre une manifestation importante. Les radicaux hindous se sont fortement opposés à l’annonce donnée par le gouvernement d’Orissa qui entend débloquer des fonds pour la reconstruction des églises détruites dans la vague de violence : les extrémistes ont protesté et menacé de nouvelles agitations dans l’État si cela devait arriver.
BELIN Y.
Le fils d’amis est parti il y a plusieurs mois apporter la bonne nouvelle de l’Evangile en Inde (croix au cou, évangile à la main, idéal au coeur…). Il n’a plus donné signe de vie depuis 3 mois. Impossible pour les pauvres parents d’avoir le moindre renseignement. Une délégation de policiers français est prête à partir mais les autorités indiennes leur refusent toute entrée sur leur territoire.