Aujourd’hui Libération a donc fait sa Une sur l’extension de la PMA.Ce qui inclut la sélection embryonnaire de façon à écarter ceux qui ne sont pas conformes – l’eugénisme moderne-, la congélation d’embryons humains, ceux qui sont surnuméraires et dont on ne sait que faire, sinon les confier à la recherche pour les triturer et faire des expériences en laboratoires…
En page 8 de ce même numéro, Libération s’indigne de l’élevage industriel qui est un… « divorce total avec la nature ».Voilà ce qui indigne nos bons journalistes :
Des milliers de veaux, tous conçus par insémination artificielle, confinés dans des niches, loin des verts pâturages qu’ils ne verront jamais. Des poules entassées dans des hangars géants et gavées d’antibiotiques. Des porcs découpés dans des usines chinoises où des milliers d’ouvriers s’activent «telle l’armée de soldats de terre cuite de Xi’an», dit-il. On découvre également dans une «ferme» brésilienne une truie, l’œil hagard, badigeonnée de désinfectant bleu avant d’être inséminée artificiellement. Car on n’attend plus le cycle des saisons, des périodes d’accouplement, pour des animaux réduits à leur unique fonction utilitaire.
Et après avoir visité un abattoir, le photographe va jusqu’à dire :
«On ne peut s’empêcher de penser au musée d’Auschwitz»
Nous attendons qu’il aille visiter les congélateurs d’embryons humains… Ce qui est condamnable pour les poules, les veaux et autre mammifères ne le serait-il pas chez l’homme ?
On n’est pas à une contradiction prêt quand on est progressiste.
F. JACQUEL
C’est une excellente chose de lutter enfin pour soulager (un petit peu) les souffrances animales, mais toutes les manipulations génétiques pratiquées sur des embryons humains me rappellent furieusement le Lebensborn et tout ce qui s’y rattachant pour produire des bébés sur mesure, répondant à des critères bien précis et en vue d’une éducation et d’une formation bien définies. Cela me rappelle aussi “Le meilleur des mondes” avec ses manipulations génétiques destinées à la fabrication d’êtres humains correspondant aux besoins d’une société complètement calibrée pour répondre aux besoins d’une oligarchie mondialisée…