Le Conseil d’Etat a autorisé le transfert du sperme congelé d’un homme défunt vers l’Espagne en vue d’une insémination post-mortem.
Cette décision est « logique », dès lors que « l’enfant est considéré comme le fruit d’un projet personnel, au mépris de tout impératif biologique ».
« Dès lors que le géniteur peut être anonyme, réduit aux dimensions d’une paillette de sperme, pourquoi ne pourrait-il pas également être mort ? »
Aujourd’hui « deux femmes peuvent ‘faire famille’ avec le sperme de leurs ancêtres ». Le« techniquement réalisable » justifie « toutes les incohérences », au motif que « la filiation est un concept archaïque »…