De la Fondation Jérôme Lejeune :
Il est de notre devoir d’interpeller nos élus et de leur enjoindre de ne pas voter ce projet de loi qui leur sera soumis avant l’été !
L’année 2024 serait celle de « nos valeurs » a proclamé le premier ministre Gabriel Attal dans son discours de politique générale le 31 janvier 2024 au Sénat. « Permettre à chacun de mourir dans la dignité » en est une, explique-t-il avant de rentrer dans le détail de l’« en même temps », « d’une part nous déploierons plus d’unité de soins palliatifs – une par département, au moins. D’autre part, nous examinerons avant l’été, un projet de loi sur l’aide active à mourir ».
Ce discours réamorce l’offensive euthanasique qui semblait fragilisée en janvier 2024. Le changement de gouvernement n’y était pas pour rien : sortie de la ministre déléguée à la santé Agnès Firmin le Bodo qui portait avec ardeur le projet de loi depuis son origine; nomination de Catherine Vautrin à la tête d’un vaste ministère (Travail Santé Solidarités). Cette ancienne sarkoziste s’est sentie obligée d’exposer une forme d’approbation vis à vis de la mort administrée : « je n’ai pas de difficulté à aborder ce sujet [mais il faut] légiférer d’une main tremblante ». Elle vient de se voir attribuer un ministre délégué à la Santé : le député Frédéric Valletoux.
Le député Valletoux signait en juillet dernier une tribune dans Le Monde affirmant très justement « La fin de vie c’est encore la vie », mais l’avis du député sera-t-il celui du ministre délégué à la Santé nouvellement nommé ? On voit mal comment l’intention déterminée, plusieurs fois réitérée de sa ministre de tutelle pourrait changer. Il ne peut ignorer qu’il a intégré un gouvernement piloté par un exécutif favorable à la légalisation de l’euthanasie.
Dans ce contexte, les promoteurs de l’euthanasie se sont employés à « mettre la pression ». Tribune de députés supporters de la mort maîtrisée, mobilisation de l’ADMD et exposition de leur égérie, Line Renaud, sur le plateau de 7 à 8 pour diffuser gaiement son message mortifère.
Face à ce lobbying qui n’a que la mort à offrir aux Français accablés par la hausse du taux de suicide des jeunes ; Face aux exemples étrangers qui ne cessent de prouver qu’une légalisation de la mort administrée augmente le nombre de suicides et étouffent les soins palliatifs ; on ne peut baisser les bras.
Il est de notre devoir d’interpeller nos élus et de leur enjoindre de ne pas voter ce projet de loi qui leur sera soumis avant l’été. Leur sensibilisation à la vie humaine, au respect des plus dépendants, malades, en fin de vie, commence maintenant. Contactez vos élus pour leur donner votre point de vue (de vie ) : Tout mais pas ça !
Contactez vos parlementaires grâce à notre outil d’interpellation en ligne