Extrait d'une tribune de Guillaume Bernard, maître de conférences à l’Institut catholique d’études supérieures, qui revient dans Valeurs actuelles sur la suppression de la notion de détresse pour recourir à l'avortement :
"Cette interprétation officielle et la réécriture du droit font basculer la pratique de l’avortement du drame individuel dans la tragédie sociale. Avec chaque année 200 000 cas (plus de 20 % des enfants conçus), c’est au moins 7 millions d’avortements (pour certaines années, les statistiques ne sont pas fiables) qui ont été, depuis sa dépénalisation, pratiqués en France. Le point commun de chacun de ces actes, c’est bien la puissance publique.
Certes, elle ne contraint pas à l’avortement, mais elle l’organise dans le service public hospitalier, elle le banalise en n’imposant pas de stricte condition pour y recourir, elle le publicise en en faisant supporter le coût à la branche maladie (!) de la Sécurité sociale et elle s’en fait le promoteur en limitant la diffusion d’informations dissuasives. Elle légitime donc l’avortement et en endosse la responsabilité ; elle fait de l’addition d’actes individuels une pratique collective. À l’avenir, les hommes ne pourraient-ils pas juger bien sévèrement cette oeuvre commune de la classe politique ? Ne pourraient-ils pas regarder cette pratique comme génocidaire et ceux qui l’auraient permise et encouragée, coupables d’un imprescriptible crime contre l’humanité ? Après les élections municipales, le Sénat examinera ce texte de loi en seconde lecture. Les parlementaires auront, là, l’occasion de réexaminer la portée de ces dispositions."
NP
Oui. De façon générale, il est totalement anormal que les politiques ne soient pas personnellement responsables de leurs actions et de leur politique.
Une mauvaise loi reste une mauvaise loi, même si elle est rendue légale par un vote parlementaire. C’est le gouvernement qui a l’initiative des lois : à lui de ne pas en proposer qui puisse ensuite être contestée.
Cela est vrai sur le plan économique mais aussi sur le plan humain.
DUPORT
Les nazis ont été jugés pour ce crime alors il n’y a aucune raison qu’ils ne soient pas eux aussi traqués et jugés dans le futur.
Sans parler du jugement céleste, qui lui, sera sans appel !
Jean-Claude Mathys
Je suis en parfait accord avec votre écrit. Vu de chez moi, nous regardons la France comme une dictature actuellement.
Votre France fut jadis lumière pour les peuples et aujourd’hui elle est reine des ténèbres. J’en veux mariage pour tous et toutes les nouvelles lois presque étudiées pour faire disparaître la famille et détruire notre église catholique.
Ne cédez pas, nous savons que les temps viennent semaine après semaine plus dure pour nous, et toujours plus rapidement. Ne regardons qu’à Dieu.
En vous souhaitant tout le meilleur, je ne puis que vous dire dans Sa paix et avec Sa grâce. Dieu vous gardent.
Jean-Claude Mathys / Biel-Bienne / Suisse
Charles
Le trio Giscard-Chirac-Veil, par la loi autorisant l’avortement en 1975, a enclenché le processus conduisant à des millions de morts d’enfants innocents.
En effet, dans une grande majorité des cas d’avortement, la maman n’accepte qu’on tue son enfant que sous la pression sociale favorisée par la loi.
Sur les 7 millions d’enfants français morts par avortement depuis 1975, on peut considéré qu’au moins 4 millions sont morts à cause de la loi Veil du 17 janvier 1975.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_Veil_du_17_janvier_1975_sur_l%27interruption_volontaire_de_grossesse
Fleur
Cent mille félicitations à Guillaume Bernard pour cet article remarquable et autant aux dirigeants de VA pour avoir aussi, dans ce dernier numéro, donné longuement la parole à Grégor Puppinck (également sur l’avortement) et à Tony Anatrella (sur le genre).
C’est heureux que nous ayons enfin une presse grand public qui prend les sujets de bioéthique à bras le corps, sans langue de bois, mais dans la vérité, si longtemps dissimulée et si souvent falsifiée !
La vérité finit toujours par nous rattraper et les notions de génocide et de crime contre l’humanité en ce qui concerne l’IVG, éclateront bientôt au grand jour, cela est sûr, et tous ses propagandistes et organisateurs nous ferons ce jour-là aussi horreur que les Göring, Goebbels, Hitler, Staline et compagnie…
Dr Philippe de Cathelineau
Bravo à Guillaume Bernard et à VA pour cet excellent article !
J’en suis d’autant plus heureux qu’en 2002, quand j’ai publié mon livre (toujours d’actualité !) “Les lendemains douloureux de l’avortement” (chez CLD), j’avais alors demandé une préface à un évêque français qui me l’avait refusée entre autres parce que je parlais du “génocide” que représente l’avortement. Il trouvait cela totalement outrancier !
Du coup, j’avais demandé ma préface à Rome et j’en ai obtenu une sans difficulté du cardinal Trujillo, alors président du Conseil pontifical pour la famille de JP II (ce qui était encore mieux car on dit que “préface de cardinal vaut Imprimatur”).
Et je vois qu’aujourd’hui les termes “génocide” et “crime contre l’humanité” sont proposés dans la presse grand public !
On peut donc dire qu’enfin ça bouge sur l’avortement !!!