Lu sur Gènéthique :
"La conférence citoyenne vient de se prononcer en faveur du suicide assisté et d’une exception d’euthanasie. Jacques Bompard, député du Vaucluse et maire d'Orange publie ainsi une tribune dans l'hebdomadaire Valeurs actuelles dans laquelle il souligne que "la peine de mort, bien qu'ayant disparu du code pénal, est en réalité toujours d'actualité". Où la trouve-t-on ? "dans les lieux où on l'y attend le moins" précise le député, puisque ceux-ci sont en principe ceux qui ont pour mission de soigner. Et uniquement sous la pression des mouvements proeuthanasie, "le Parlement risque donc d'autoriser sous peu l'euthanasie, sous couvert d'humanisme habilement 'marketé' et de droit à mourir dans la dignité".
Pourtant, l'exemple belge devrait "nous éclairer", de nombreuses dérives ayant été dénoncées. Jacques Bompard mentionne à ce titre le comité d'éthique belge qui, dans la moitié des cas est "incapable de savoir s'il s'agit d'une euthanasie réellement justifiée", les dossiers étant étudiés a posteriori. Mais peu importe, il semble que la crise soit là. De fait, "la tentation d'effectuer des économies sur le budget de la Sécurité sociale en euthanasiant ceux qui coûtent trop cher à la collectivité est grande", dénonce Jacques Bompard. Ainsi, il semble que "le crime de masse ne [fasse] pas peur à l'idéologie libérale-libertaire", citant à ce titre la loi Veil de 1975 qui, en dépénalisant l'avortement, donne lieu a plus de 200 000 interruptions volontaires de grossesse par an. Le député du Vaucluse s'interroge donc : "Combien de temps encore notre société devra-t-elle subir le joug de cette idéologie mortifère, nous imposant sa culture de mort sous couvert de progrès et de libération de l'individu?".
Pour Jacques Bompard, "il est urgent de rompre avec cette spirale mortifère, qui voudrait que l'Homme sorte de sa condition pour se faire l'égale de Dieu". Il faut que notre société prenne soin des plus fragiles. A ce titre, le maire d'Orange cite le Pr Jérôme Lejeune: "Il faut reconnaître que les maladies coûtent cher, en souffrance individuelle comme en charge pour la société. […] Mais ce prix, nous pouvons l'évaluer: c'est exactement celui qu'une société doit payer pour rester pleinement humaine"."
Rexamen
Une société qui tolère la mise à mort d’enfants dans le ventre de leur mère se condamne elle-même à subir le sort de l’embryon.
LB
“il est urgent de rompre avec cette spirale mortifère, qui voudrait que l’Homme sorte de sa condition pour se faire l’égal de Dieu” Mais qui distille cette idéologie ???
nemo
Mr Bompard est l’homme politique qui défend le mieux et avec la plus grande constance les valeurs chrétiennes et naturelles !
Ses électeurs le récompensent régulièrement en le réélisant …
Ce qui prouve que ces valeurs que l’on dit “ringardes, dépassées” etc etc permettent de faire une très bonne carrière politique en France à condition d’y etre fidèle et de les défendre intelligemment !
Avis à nos politicards …
Florian 78
Leur froide logique de comptable socialiste sans âme (pléonasme) est exactement celles des nazis.
Et ces menteurs s’en défendent !
patrick
@ Florian
Au cas où vous n’auriez pas suivi récemment l’actualité , je vous indique que le nazisme a disparu le 30 avril 1945.
Depuis demeurent donc encore vivants quelques résidus du communisme et du socialisme qui, avec leurs compères, les zombies du gaullisme , ont transformé notre pays en dépotoir.
Mais tout vient à temps car d’ici peu et pour le bien commun, nous ressortirons de nos greniers, les portraits du Maréchal.
gipsy
Le pire dans l’affaire c’est le suicide assisté. Chacun aura droit a se suicider,donc a être respecté et aidé dans son désir. Un peu déprimé et hop, c’est un droit. Quel rôle vont avoir les psy dans l’affaire? auront-ils le droit d’encourager les personnes a vivre? Et les jeunes homo qui se suicident plus que les autres,va-t-on aggraver le phénomène? comment va-t-on gerer l’objection de conscience des soignants: où sera la limite car il y a aussi la non assistance a personne en danger,l’abus de faiblesse,…?
Anne
A quand la mise en place des droits de l’enfant ?
Car on ne parle que des droits de l’homme, de la femme mais on oublie le plus faible ! Ce qui n’est pas digne de notre civilisation.