Me Trémolet consacre sa chronique dans Présent de demain au dernier livre de Jean Sevillia. Extrait :
Jean Sevillia ne se trompe pas quand il analyse avec sévérité l’ampleur de la domination du moralement correct.
Cette morale, d’autant plus tyrannique qu’elle est inversée, envahit le champ de la vie quotidienne [On reconnaît l’antimoralité décrite par Benoît XVI, NDHV]. […]
C’est la peur qui est le moteur essentiel de cette domination.
Or, comme me le disait en son temps Annie Kriegel : "C’est bien étrange cette peur ! En 1941, on risquait la mort, la déportation, la torture, et nous n’avions pas peur. Aujourd’hui, que risque-t-on ? que l’on dise du mal de vous à la radio ou à la télévision, dans les journaux ?
guru
Bien vu Annie Kriegel pour une fois.
J’ajouterais qu’aujourd’hui, les professionnels des tribunes de la bonne pensée, de l’édito du Monde à “on ne peut pas plaire à tout le monde” en passant par les activistes altermondialistes, régularisationistes et droitdelhommistes, sont ceux qui en permanence détournent le vocabulaire du courage guerrier et militaire et se posent en résistants.
pour mémoire, les profs barbus de Education Sans Frontière qui sans vergogne ont récupéré le lexique de 1941, en promettant de “cacher des enfants” sub-sahariens, enfants de clandestins violeurs de la loi française et multi-déboutés de l’asile car simples squatteurs économiques.
En plaggiant ce jargon, ces Braves Barbus sous entendent que le risque qu’ils encourent est le même que celui qu’encouraient les Justes de 1941 qui cachaient des gamins juifs pour leur évitere la rafle. Mais alors notre “démocratie” serait elle un totalitarisme nazi, et notre police une Gestapo ou une Milice ?
Et nos farouches résistants télévisuels, que risquent-il, sinon un passage non pas devant un peloton d’exécution, mais devant un parterre d’animateurs plus ou moins homosexuels et de toute façon pré-acquis à leur cause ?
Enfin, être résistant signifie justement s’élever contre le système dominant ou majoritaire ; en France, ce terme ne peut aujourd’hui s’appliquer qu’aux catholiques et aux musulmans pratiquants, qui s’opposent à l’Ordre Moral républicain, matérialiste et droitdelhommiste.
mangouste
Je me répète un peu en ce moment, mais pour moi, l’enjeu principal du scrutin présidentiel réside dans cette question : veut-on en finir avec cette dictature de la pensée qui verrouille notre politique ?
Il faut ROMPRE avec le système. Il est révolu le temps des accords, le temps du “travail de l’intérieur” à la Boutin ou à la Villiers. Ce qu’il faut maintenant, c’est oser dire : “oui, le FN avait raison depuis longtemps, et je le rejoins”. C’est justement parcequ’aucun homme politique de “droite” n’a oser dire que les propos du FN pouvaient être écoutés, c’est parcequ’aucun d’entre eux n’a osé s’allier avec le FN, c’est parceque tous ont laissé diaboliser les idées nationales et conformes à la doctrine sociale de l’Eglise, que nous en sommes là aujourd’hui. Il n’y a jamais eu de contre poids politique à l’influence maçonnique dans la pensée.
Il faut donc montrer au système qu’il peut être mis à mal, qu’il ne peut plus tourner en rond. Ce fut déjà le cas à deux reprises, il faut continuer. Ceux qui prétendent “ancrer le système à droite” se fourvoient et ne font que cautionner la dictature de la pensée qui obligerait les électeurs à ne voter que pour un parti du système, ou un de ses alliés. Choisissons la RUPTURE !
Le Pen, malgré ses défauts, propose inlassablement une vraie politique de droite depuis trente ans et pour cela il a été trainé dans la boue (et ses électeurs avec) sans qu’aucun des prétendus “nationaux” actuels ne s’en émeuve. Ils sont les vrais responsables de l’installation de la dictature de la pensée. Leur lâcheté ou leurs calculs minables les a définitivement liés au système. Non à la dictature de la pensée, faisons trembler une nouvelle fois ce bel édifice de mensonges et de reniements.
Et que nos évèques fassent leur boulot, derrière notre cher Saint Père !