Sur son blog «La face cachée de la gestation pour autrui» (Theothersideofsurrogacy) Jessica Kern se définit comme un «produit» de la GPA. Elle y partage une blessure dont elle ne se remet pas: avoir été «abandonnée» par sa mère biologique.
Avec la femme qui l’a élevée, la trentenaire américaine n’a plus de relations. Avec sa «mom», dont on lui avait tu l’existence et qu’elle a retrouvée à 26 ans, les choses se sont gâtées. Il faut dire que d’un côté comme de l’autre, tout le monde en veut à Jessica: au lieu de se montrer reconnaissante d’exister, elle se prononce, publiquement, contre la GPA. Elle figure parmi les signataires d’un appel international pour l’abolition de la GPA (Stop Surrogacy Now).
«Les familles et l’industrie de la reproduction exercent une forte pression sur ces femmes pour que n’apparaisse que la face idyllique de la gestation pour autrui».
C.B.
Étrange contradiction: les enfants nés par GPA sont sommés d’être reconnaissants d’exister, alors que personne n’admet qu’il peut être pertinent d’au moins verser une larme sur les enfants qui n’ont pas eu le droit d’exister puisqu’éliminés par IVG.
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L’avantage de l’avortement, c’est que les bébés avortés ne refont jamais surface pour prendre position.