Sénatrice LR du Gard, Vivette Lopez a voté contre l’inscription de l’avortement dans la Constitution. Elle a expliqué jeudi matin sur France Bleu Gard Lozère.
“J’ai voté contre pour plusieurs raisons”. “D’abord, parce que je pense que la Constitution n’est pas un catalogue où l’on choisit ce que l’on veut. Ensuite, parce qu’actuellement avec la loi Veil, toute femme qui veut avorter peut le faire.”
“Et puis ce qui me surprend le plus, c’est qu’il y a quelques jours, on rendait hommage et honneur à Robert Badinter pour l’abolition de la peine de mort. Et moi, j’ai l’impression que cette inscription dans la Constitution, c’est réinscrire la peine de mort. […] C’est quasiment la même chose. Un être vivant, c’est un être vivant. […] À 14 semaines (délais maximum pour avorter en France), un embryon est formé, c’est déjà un bébé.”
Sab33
MERCI Madame !
Australe
Bravo Madame,
aujourd’hui beaucoup de femmes ne veulent pas s’encombrer d’un enfant. A les entendre ce n’ est jamais le bon moment.
Vieilles et seules elles le regrettont
Morin
En écoutant cette élue LR, ancien RPR puis UMP, je me demande pourquoi nous n’avons jamais réussi à réunir les élus pro-vie et les hésitants dans un groupe commun, parti ou association. Il y en avait même quelques uns à gauche, mais la sidération et la diabolisation étaient tels qu’aucun n’osait s’exprimer ouvertement et encore moins voter en conséquence.
Depuis avant la légalisation, tous les moyens ont été utilisés depuis les mensonges et les campagnes hystériques jusqu’au statut personnel et familial de Simone Veil pour culpabiliser les adversaires. Et en face les moyens sont restés polis et isolés alors que nous avions clairement des fanatiques et des voyous comme adversaires. Par exemple, jamais personne parmi eux n’a osé dénoncer clairement les origines eugénistes et racistes du projet abortif et sans cesse rappeller les mensonges des avortistes. Tous sont restés polis ou seule une menue minorité à osée le faire, passant alors pour des excités extrémistes. Il fallait rester poli avec des adversaires nous considérant comme des ennemis qui ne reculaient devant aucun moyen à notre égard. L’esprit bourgeois a vaincu les enfants de lumière, l’obscurité n’a pas été rejetée sans réserve parce qu’il fallait toujours rester poli et paraître respectueux de ceux qui ne reculaient devant aucune violence.
Je crois que nous avons toujours de bons citoyens, honnêtes et respectueux, souvent de mentalité bourgeoise, qui sont autant soucieux de ne jamais sortir des clous ni même risquer de paraître agressifs en face d’un rouleau compresseur totalitaire qui ne recule devant aucun moyen, aucune vilenie et bassesse, aucune violence.
Mettrions-nous plus de moyens pour défendre des droits sociaux ou nos intérêts personnels sont en jeu que le bien commun du droit à la vie des innocents?
Je ne juge pas, je peux en partie me tromper, mais j’aimerais comprendre pourquoi nous échouons toujours.
J’ajouterais juste que c’est évident que l’ex-FN était clairement positionné pour le respect de la vie, mais que certaines parties de son programme, et surtout la diabolisation par des groupes de pression de toute sympathie ou courtoisie à son égard, ont tenus à l’écart nombre de personnes de bien, au moins sur ce sujet d’accord avec lui. Un prêtre de plutôt bonne doctrine, juste entre les deux tours de 2001, me disait en confidence que s’il n’avait pas été catholique il aurait voté Le Pen. Ses confrères étaient effarés de son score. L’ignorance, le matraquage et la nuisance de groupes de pression très puissants, ont réussi à sidérer les gens de bien et le RN, successeur du FN, n’est plus le défenseur des enfants innocents, malgré ceux d’entre eux qui ont osé voter contre ce projet infâme et criminel.
Et ne rêvez pas, Reconquête ne fera pas mieux malgré tous les catholiques qui y sont partis.
Nous ne pouvons plus compter que sur un miracle, comme une conversion intérieure des intelligences.
Deuslovult
Merci, très clair et très juste.
F. JACQUEL
Je pense que nous avons ici un cas d’école du “en même temps”.
Ce sont les mêmes qui veulent panthéoniser Robert Badinter parce qu’il a aboli la peine de mort (pour les criminels uniquement), d’une part, et qui vont, la semaine prochaine, constitutionnaliser la loi Veil et bientôt légaliser l’euthanasie, d’autre part.
À l’image du pâle toqué élyséen, le pays légal est devenu schizophrène, et contamine le pays réel.
Armel
Le 4 mars, les couloirs du château de Versailles seront le couloir de la mort.
Que les parlementaires aient conscience qu’ils seront ce jour-là les matons d’une république sanguinaire qui dressent la guillotine pour des innocents sans défense.