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Histoire du christianisme / L'Eglise : Jean-Paul II

Je ne crois pas aux accusations portées contre Jean-Paul II

Je ne crois pas aux accusations portées contre Jean-Paul II
D’Aurelio Porfiri, éditeur et écrivain catholique italien, pour le Salon beige:
Comme beaucoup le savent, le frère d’Emanuela Orlandi, Pietro Orlandi, a insinué lors d’une émission télévisée que le pape Jean-Paul II, un saint, sortait parfois le soir avec des monseigneurs polonais, “certainement pas pour aller bénir des maisons”, sous-entendant qu’il partaient à la recherche de prostituées ou même de mineurs. Compte tenu de la stature du personnage, Jean-Paul II, c’est une énorme accusation. Il faut dire que si de tels comportements criminels étaient avérés, tout le monde serait coupable devant la loi, du Pape au plus humble citoyen.
Dans ce cas, cependant, je voudrais dire que les accusations sont sans fondement et je pense avoir de bonnes raisons pour le dire, des raisons fondées sur la raison et sur une certaine expérience de la façon dont ces choses fonctionnent.
Qui était Emanuela Orlandi ? C’était une adolescente, une citoyenne du Vatican, qui a été kidnappée en 1983. C’est l’un des cas les plus mystérieux de l’histoire récente de l’Italie et du Vatican. Même aujourd’hui, nous ne savons pas si elle est vivante ou morte et son cas a été étroitement lié à des événements vraiment troublants de l’histoire récente. La famille, en particulier son frère Pietro, a naturellement passé toutes ces années à essayer de comprendre ce qui était arrivé à Emanuela, se heurtant souvent à une certaine réticence. Aujourd’hui, 40 ans après l’enlèvement, il semble y avoir une volonté de clarifier les choses. Dans ce contexte, il faut comprendre la déclaration de Pietro Orlandi, qui suscite beaucoup de discussions, une déclaration qu’il aurait eue de la part de personnages appartenant au monde criminel.
Cependant, cette accusation ne tient pas la route. Pensez à ce qui se passe aujourd’hui; s’il y a 50 ans vous avez touché le bras d’une femme et qu’entre temps vous êtes devenu célèbre, vous risquez que cela vous soit reproché et que cela soit lâché sur tous les médias possibles et imaginables. Evidemment ces “douloureux aveux” rapportent beaucoup à ceux qui les font et à ceux qui vendent les journaux. Pouvez-vous imaginer ce qu’un journal ou une victime gagnerait s’ils pouvaient prouver que Jean-Paul II a vraiment fait ces choses ? Ce seraient des chiffres astronomiques. Mais comment se fait-il que personne ne se soit jamais manifesté ?
Aussi, peu importe à quel point le Vatican essaie de cacher les choses, tôt ou tard, elles sortent. Mais cela n’a jamais été entendu. Je crois sincèrement que c’est une fausse cible.
Cela dit, je dois préciser que je ne suis pas de ceux qui ont vu favorablement la canonisation hâtive de Jean-Paul II. Certainement pas pour les accusations de Pietro Orlandi, mais le temps doit s’écouler avant que les faits et les événements ne s’installent sans créer de mauvaises surprises. L’antique sagesse de l’Église aurait dû inciter à plus de prudence.

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4 commentaires

  1. Le truc, c’est que pour ce qui est de la canonisation, l’Eglise attend qu’il y ait des miracles attribués au saint en question. Si c’est le cas, elle canonise; si ce n’est pas le cas, elle ne canonise pas.
    Quand on n’a pas la foi on ne croit pas aux miracles et on pense que tout cela est de la foutaise superstitieuse, et que donc l’Eglise n’est qu’une espèce de super ONG qui décerne des titres d’héroïsme à ceux qu’elle veut prendre pour modèles; mais quand on a la foi, on croit que l’Eglise ne fait que reconnaître qu’untel est au ciel.
    Le bonhomme Aurelio Porfiri ne met donc pas la sagesse et la prudence de l’Eglise là où il faut.

  2. C’est surtout oublier que Jean-Paul II est en premier lieu un saint martyr, dont les souffrances jusqu’à sa mort sont totalement liées à l’attentat du 13 mai 1981 (64 ans après la première apparition à Fatima).
    Il n’y avait donc pas besoin de miracles.
    Dans l’histoire de l’Eglise, il y a de nombreux cas, même s’ils ne sont pas majoritaires, où la canonisation est survenue très vite après le décès de la personne. Ce n’est pas un fait nouveau.

  3. Quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage.
    Aujourd’hui on raconte n’importe quel ragot et les réseaux sociaux s’en emparent peu importe la vérité .
    Le bruit ne fait pas de bien et le bien ne fait pas de bruit. Saint François de Sales

  4. Qui veut noyer son chien l’accuse d’avoir la rage . A l’heure actuelle qui veut faire du tort à unhomme d’Eglise l’accuse de viol !

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