Eric Martin, rédacteur en chef de Nouvelles de France, prend position, après avoir cité un certain nombre d'organismes appelant à voter Hoolande (UNEF, Osez le féminisme, MRAP, SOS Racisme, CGT, FSU) :
"En vérité, Nicolas Sarkozy n’est pas « très à droite » ni vraiment libéral, ni vraiment conservateur… sauf en paroles et pendant les campagnes présidentielles. Les lobbies cités supra le savent très bien, vous aussi d’ailleurs. Mais à nazifier le discours du président sortant pour tenter de le battre sans prendre la peine (le risque ?) d’argumenter, ils m’ont décidé, malgré un bilan très largment insuffisant et éminemment critiquable, à apporter dimanche mon vote à Nicolas Sarkozy.
Car je n’accepte pas leur petit jeu concerté qui consiste à se liguer pour tenter d’interdire moralement (en attendant mieux) la droite et la possibilité de s’y reconnaître en la diabolisant et en réduisant ad Hitlerum une partie de l’électorat français. Je veux que la gauche et la droite comprennent que la droite ne gagne que quand elle se droitise (même bien malgré elle). Au moins en parole, en attendant mieux.
Je ne vote pour la droite que lorsqu’elle commence à être vraiment de droite dans ses promesses (qui n’engagent que ceux qui y croient), que lorsque ses meetings sont comparés à ceux de Nuremberg par une gauche complètement folle, si obsédée par la Seconde guerre mondiale que cela en devient suspect. […] Si la droite perd l’élection présidentielle, les médias et les commentateurs complètement déconnectés du pays réel attribueront immanquablement cette défaite à sa supposée droitisation. Et ce sera reparti pour des années de politiquement correct dignes du chiraquisme et d’aggravation de la situation (fiscalisme, immigrationnisme, etc.).
Si, par contre, la droite l’emporte sur des thématiques soi-disant droitières (en fait de bon sens), ce sera un signal très fort envoyé à la gauche. Celle-ci devra modifier son discours pour espérer un jour arriver de nouveau au pouvoir et comprendra que ses tentatives de diabolisation ne font que renforcer la droite. Peut-être, alors, cessera-t-elle. Peut-être pas, et dans ce cas précis, elle restera éloignée du pouvoir et ne nous manquera pas. […]"
roro
Autrement dit: “je suis cocu par Sarko, mais tant qu’il le nie bien fort, c’est pas grave.”
Mithrandir
Bonne analyse si on veut faire vraiment évoluer le système, il faut rappeler que la France est toujours majoritairement à droite, plutôt que sous le coup de blessures du passées alimenter nos division et faire gagner une gauche minoritaire qui se lèche déjà les babines du sang qu’elle va verser
Saint-Plaix
“En vérité, Nicolas Sarkozy n’est pas « très à droite » ni vraiment libéral, ni vraiment conservateur… sauf en paroles et pendant les campagnes présidentielles.”
C’est tout le coeur du problème!
Sarkozy n’est rien et n’a absolument aucune conviction (à part l’atlanto-sionisme !)
Il n’est rien “sauf en paroles”…
Faut-il dès lors s’étonner que les électeurs – aussi bovinisés soient-ils – au bout de cinq anq, aient tout de même fini par le comprendre?
Et ce n’est pas un Mélanchon – qui est le meilleur agent électoral de Sarkozy en ranimant le parti de la peur avec ses délires dignes de Saint-Just – qui y changera quelque chose!
Sarkozy va se ramasser une veste!
Et c’est très très bien ainsi: mieux vaut un ennemi déclaré qu’un faux ami…
Il y a une droite nationale, et pourquoi pas catholique, à (re)construire sur des bases saines!
Là est l’avenir, et non pas à un replâtrage bancal lié à des ralliements honteux de tous ceux qui se prétendent les acteurs politiques et les “penseurs” de cette France là en sachant que leur “poulain” ne fera rien!
Il y a là une incohérance que j’ai du mal à comprendre!
btk
‘En vérité, Nicolas Sarkozy n’est pas « très à droite » ni vraiment libéral, ni vraiment conservateur… sauf en paroles et pendant les campagnes présidentielles’
et il nous a meme dit : ‘j’ai donne le meilleur de moi-meme a mon pays…’ (discours a La Reunion) quel bel aveu ! sur 5 annees de gouvernance ; qu’attend le peuple de cet homme epuise ???
chouan 12
et pourquoi la gauche ne parle que de la dernière guerre parce qu’elle y est mêmeé jusqu’au cou: les Laval et autres pantins à la solde de l’ennemi étaient de gauche, les communistes étaient pour le sto mais tant que personne ne leur dira clairement ils en profiteront pour “cocufier” leur électorat
anonymustacitus
addendum sur Hitler:
le nazisme est de gauche, c’est un national SOZIALISME! D’ailleurs ses meilleurs alliés de 1936 à 1943 furent le front popu et Staline. Ce n’est qu’ensuite que Staline ayant rompu le pacte germano-soviétique pour se farcir la moitié de l’Europe à la place d’Hitler, que la propagande soviétique trouva un écho extraordinaire en Occident, pour gober le slogan: “Hitler = extrême droite”. Depuis d’excellents chefs de gouvernement tels que Salazar, Franco, Pinochet, furent “assimilés” par le smédias gauchistes et occidentaux à des “Hitler”, seulement pour non asservissement ou “danger” au pouvoir démocratiste du mondialisme, via une seule puissance les USA et un outil de domination, l’ONU hors USA.
candide
merci à anonymustacitus pour ce commentaire. quand la gauche “nazifie” sarko, elle l’assimile à elle-même ou du moins à un des composantes extrèmes de la gauche au siècle dernier. le parallèle avec la droitisation de la droite me parait donc très bancal.
Dominique
Le nazisme est de gauche.
Il est aussi républicain et non royaliste !
N’oublions jamais de rattacher le nazisme au régime qu’il défend.