Dans son livre "Nos très chers émirs", Georges Malbrunot dénonçait les relations troubles entre Jean-Marie Le Guen et le Qatar. Suite au maintien de ce dernier dans le gouvernement de Bernard Cazeneuve, il déclare au Point :
"Cela montre une fois de plus l'omerta qui sévit dans les milieux politiques. Depuis les accusations contenues dans Nos très chers émirs, Jean-Marie Le Guen a donc été promu ou maintenu au gouvernement. Nicolas Bays, le député socialiste du Pas-de-Calais qui réclamait des billets d'avion à l'ambassadeur du Qatar, a été investi de nouveau par le PS pour être candidat aux prochaines législatives. Tout cela donne l'impression que rien n'a changé et que rien ne changera vraiment. D'ailleurs, Georges Fenech, député LR du Rhône, nous l'a confié après avoir essuyé un refus de Christian Jacob, patron du groupe LR à l'Assemblée, quand il a proposé une question d'actualité au gouvernement et le lancement d'une procédure judiciaire. Pour l'instant, la justice reste inerte.
Le Développement et la Francophonie font de Jean-Marie Le Guen l'un des interlocuteurs privilégiés des pétromonarchies…
Effectivement, derrière le « Développement » se cachent des relations parfois troubles avec un certain nombre de pays d'Afrique notamment, ainsi que du Moyen-Orient. Jean-Marie Le Guen pourra donc continuer avec ses anciens amis de la MNEF (l'affaire de la Mutuelle nationale des étudiants de France avait abouti à la condamnation pour enrichissement personnel et emplois fictifs de plusieurs hommes politiques mais pas de Jean-Marie Le Guen, NDLR) et des communicants qui travaillent pour son compte d'exploiter ses connaissances, quand il ne s'agit pas comme dans le cas du Qatar d'un véritable trafic d'influence. Cela étant, le Qatar et d'autres monarchies du Golfe ont dû rire sous cape ce matin en apprenant son maintien au gouvernement. Il sera difficile ensuite à nos éminences de donner des leçons de bonne gouvernance à ces pays-là."