De Bernard Antony :
Les propos de Jean-Paul Delevoye, ce dernier vendredi devant un certain nombre de jeunes, sont révélateurs de l’indigence politique et culturelle du personnage, préposé par M. Macron à penser l’avenir de notre système de retraite.
Rappelons qu’aujourd’hui Haut-Commissaire aux retraites, il fut aussi un président du Conseil Économique et Social et un ministre de Jacques Chirac.
Il a proféré en un français hasardeux qu’il faudra
« 50 millions de population étrangère pour équilibrer la population active en 2050 en Europe… ».
Ajoutant :
« On est dans un moment très malsain de notre démocratie où on cherche à jeter en bouc émissaire : hier, c’était le juif ; aujourd’hui, c’est le musulman, après-demain ça sera encore un autre » (sic !).
Marine Le Pen a commenté ainsi :
« Ces gens ont leur feuille de route immigrationniste dont ils ne changeront pas ! ».
Bruno Retailleau a dénoncé
« la scandaleuse rhétorique qui fait le parallèle entre le sort des juifs hier et celui des musulmans aujourd’hui ».
Certes, ces deux réactions sont bonnes, mais révélatrices aussi de ce qui est commun aux trois personnages. D’abord ce n’est pas tellement le chiffre de « 50 millions » qui est contestable. Il est vaille que vaille, à rapprocher des chiffres de la dénatalité des pays de l’Union Européenne d’ici 2050.
Or, du seul fait des avortements, en France, durant la même période, ce seront au moins six millions d’enfants conçus qui auront été privés de leur droit à la vie…
Sur l’ensemble des 28 pays de l’Union Européenne (511 millions d’habitants) avec un taux global de natalité encore plus faible, ce sont beaucoup plus de 50 millions d’avortements qui auront été pratiqués. Mais hélas, pas plus que monsieur Delevoye, monsieur Retailleau et madame Le Pen ne remettent en cause la loi génocidaire Giscard-Chirac-Veil de banalisation de l’avortement.
Notons enfin que dans son propos le pitoyable Delevoye a d’évidence rapproché la catégorie « musulmans » de celle « immigrés ».
Certes, si tous les immigrés ne sont pas des musulmans, beaucoup le sont.
Mais ce n’est évidemment pas cela qui préoccupe M. Delevoye. Car, quoi qu’il en soit, ce n’est pas le fait de la retraite de la France, presque en tous domaines, qui l’inquiète.
Face à l’islamo-gauchisme de madame Houria Bouteldja et du camarade Mélenchon, face à l’islamo-complaisance de Jean-Paul Delevoye, il ne faut pas battre en retraite !
Pour l’AGRIF, l’heure est à la résistance !
Dans l’Amitié Française !