On se souvient de cette critique perfide des médias à l'égard des jeunes qui participent aux JMJ : "Ils aiment le chanteur mais pas la chanson"… Dans Minute de demain, Christophe Mahieu déclare :
"Le quotidien espagnol « El Pais » a bien exprimé les choses en écrivant, c’était un titre : « Jean-Paul II a écrit la mélodie ; Benoît XVI est en train d’écrire les paroles ». Je me souviens des JMJ parisiennes, en 1997 : il y avait indéniablement un côté « fiesta ». Je n’ai pas retrouvé cela du tout à Madrid cette année. On pourrait dire que Benoît XVI a « traditionalisé » les JMJ."
Et il déclare aussi :
"Je voudrais insister sur le fait qu’en Espagne, cette visite a un impact que l’on n’imagine pas en France. La télévision a retransmis en boucle les cérémonies. Sur les 4 900 journalistes présents, près de la moitié étaient espagnols. Il faut signaler aussi la prestation du cardinal Rouco, archevêque de Madrid, admirable de présence et de prestance et revendiquant l’identité catholique de l’Espagne sur la Place des Cibeles devant 500 000 personnes, en accueillant le pape. L’Espagne est en crise, plus encore que la France, comme le montre la dé mission annoncée du premier ministre Zapatero. Ces journées ont ré sonné dans ce pays comme un acte de foi collectif."