Le Figaro publie 6 témoignages de personnes marquées par Jean-Paul II, parmi lesquelles, Aymeric Pourbaix :
"J'ai commencé à m'intéresser à Jean-Paul II lors de son voyage en France en 1996. Je couvrais cette actualité en tant que jeune journaliste, et j'ai été frappé de la façon dont le pape était extrêmement mal reçu par les autorités françaises, notamment à Reims, pour le quinzième centenaire du baptême de Clovis. J'étais donc observateur de l'événement… tout en y cherchant des réponses. En effet, un an auparavant, j'avais connu une véritable conversion, et j'étais en train de redécouvrir la foi. Cette recherche, conjuguée aux débuts de ma vie professionnelle, m'a conduit à travailler l'encyclique de Jean-Paul II consacrée au travail humain, Laborem exercens. Ce n'est pas la plus connue, mais c'est une lecture qui a vraiment fait évoluer ma vision des choses, et qui me guide encore aujourd'hui. Je suis un peu gêné par l'appellation « génération Jean-Paul II». Il y a là bien sûr un aspect affectif, mais un pape n'est pas une idole ! Personnellement, je suis bien plus sensible à ce qu'il représente dans la continuité des pontificats précédents, et j'ai tendance à voir en lui un vrai « pape de transition». Il fallait un nouvel élan à l'Eglise, qu'il a apporté avec son charisme, sa stature, son génie de la communication. La voie hiérarchique standard était enkystée, il est passé au-dessus avec vigueur, cela a beaucoup plu. C'est ce réveil qui permet aujourd'hui à Benoît XVI de proposer aux croyants et au monde une intelligence de la foi et de la théologie avec une pédagogie claire.»
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