Dans un entretien à La Croix, demain, Jean-Marie Le Pen affirme que "les religions remplissent un rôle irremplaçable parce qu’elles apportent un élément de stabilité dans la société".
"le déclin de la pratique religieuse renforce aujourd’hui un matérialisme latent, qui explique sans doute la décadence des comportements sociaux".
Interrogé sur le procès des caricatures du prophète Mahomet publiées dans l’hebdomadaire Charlie hebdo, Le Pen estime que
"l’islam se montre sans doute plus réactif que ne l’est la religion chrétienne quand elle est moquée ou vilipendée. Le monde islamique semble plus craint que ne l’est le monde chrétien. Il est vrai que la religion islamique obéit à un précepte de conquête, ce qui n’est plus le cas de la religion chrétienne. Le dynamisme de l’islam résulte moins de son prosélytisme que de la pression démographique. Il emprunte naturellement le canal religieux car celui-ci bénéficie d’une certaine complaisance ou indulgence. En tout cas, en France, la revendication des mosquées est née avec l’augmentation considérable du nombre des immigrés musulmans, qui sont aujourd’hui environ six millions, dit-on. L’islam est dangereux quand il est dominant".
Alors que le christianisme peut "parfaitement se concevoir dans la séparation de l’Eglise et de l’Etat", Jean-Marie Le Pen affirme que l’islam "dans son essence" a une "immense difficulté (à) séparer les deux domaines". Dès lors, "la laïcité est le moyen de faire respecter la loi commune par toutes les religions". Mais là encore, alors que "certains s’y plient naturellement, ce n’est pas le cas de l’islam, qui devra sans doute être rappelé à l’ordre".
Nono
Un point positif notable : Le Pen est interviewé dans La Croix…
L’étau d’ostracisme se desserre ?
Olivier
Que du bon sens. Avec l’empreinte de Maurras en prime, concernant le rôle fondamental de stabilisateur social qu’apporte l’Eglise.
paul
Je suis tout à fait d’accord avec M. Le Pen.
Excellent constat !
Qui peut se faire à droite comme à gauche !