Lu sur Aleteia :
"Jésus est-il vraiment né le 25 décembre ? Il semblerait que oui d’après les études du professeur Shemarjahu Talmon, de l’Université hébraïque de Jérusalem. Ce professeur est parti d’un passage de l’évangile de Luc (1, 5-13) dans lequel il est dit qu’il y eut, aux jours d’Hérode, roi de Judée, un prêtre du nom de Zacharie, de la classe d’Abìa, marié à Elisabeth et il advint « comme il remplissait devant Dieu les fonctions sacerdotales au tour de sa classe qu’il fut, suivant la coutume sacerdotale, désigné par le sort pour entrer dans le sanctuaire du Seigneur et y brûler l’encens » ; un ange lui apparut alors et lui prophétisa la naissance d’un fils, qui serait appelé du nom de Jean (le Baptiste).
Dans l’antique Israël, ceux qui appartenaient à la caste sacerdotale étaient répartis en 24 groupes qui, alternant dans un ordre immuable, devaient assurer le service liturgique au temple pendant une semaine, de samedi à samedi, deux fois par an. La classe de Zacharie, celle d’Abìa, était la huitième dans la liste officielle.
En s’appuyant sur le calendrier de la communauté essénienne de Qumrân, le professeur Talmon a reconstitué les « roulements », dont le second tombait à la fin de septembre. Les anciennes Eglises d’Orient célèbrent, en effet, la conception de Jean entre le 23 et le 25 septembre. Selon l’évangéliste Luc, l’annonciation de l’ange Gabriel à Marie est survenue le sixième mois après la conception de Jean (Lc, 1, 26). Les liturgies orientales et occidentales s’accordent sur l’identification de cette date au 31 du mois d’Adar, qui correspond à notre 25 mars, date à laquelle l’Eglise célèbre en effet l’annonce de l’ange et la conception de Jésus. La date de la naissance, par conséquent, devrait se situer 9 mois plus tard, soit le 25 décembre.
Toutefois, les études du professeur Talmon n’ont pas fait taire les voix qui soutiennent que cette date n’est pas fondée, car elle s’oppose au récit évangélique de Luc qui parle des bergers passant la nuit en plein air, évoquant un contexte plus printanier qu’hivernal. Mais à ce propos, les règles relatives à la pureté des races typiques de l’hébraïsme ont été évoquées, rappelant d’anciens traités dans lesquels on distinguait trois types de troupeaux : ceux composés uniquement de brebis à laine blanche, considérées comme pures et qui après les pâturages pouvaient rentrer dans la bergerie de la ville ; ceux composés de brebis à laine en partie blanche et en partie noire, qui pouvaient rentrer le soir au bercail mais obligatoirement en dehors de la ville ; ceux composés de brebis à laine noire, jugées impures, qui ne pouvaient rentrer ni en ville ni dans la bergerie, devant donc rester toujours dehors avec leurs bergers, à quasiment toutes les périodes de l’année. L’Evangile pourrait donc se référer à des troupeaux de brebis noires qui devaient forcément rester dehors. Luc, en outre, rappelle que les bergers faisaient des tours de garde, ce qui indiquerait une nuit longue et froide, appropriée au contexte hivernal."
PC
Thomas J.Talley avait déjà défendu cette thèse au début des années 90. Je m’étonnais déjà à l’époque de son faible écho dans le monde chrétien. Je viens d’en retrouver une trace sur le site suivant: http://d17820409.u109.surftown.fr/noel.html
Thirion René
Dans le fond peu importe, puisque cette date se situe +/- au Solstice d’Hiver, qui était une date sacrée pour les Celtes notamment et qui célébrait le premier jour où la nuit était la plus courte et de ce fait était le point de redémarrage de la vie et le retour vers la lumière. Ce symbole est donc omniprésent chez les européens qu’ils soient chrétiens ou athées. C’est donc aussi la date qui marque une envie de bonté, même dans les coeurs les plus durs ! Aussi, Noël c’est la fête pour tous
Dominique
Je suis heureuse que cette date soit reconnue comme vraie, car j’ai toujours cru que le Christ était né le 25 décembre, malgré le cynisme et les moqueries des gens de peu de foi.
Merci d’avoir publié cette analyse !
ThomasSXB
Sachant que notre 25 décembre n’était pas le 25 décembre pendant les 15 premiers siècles de l’ère chrétienne…
vilm Christian
Tout dabord je ne suis en aucun cas fondamentaliste,mais depuis le temps.
que je vois les détracteurs de l’evangile se casser les dents suite à leurs contestations ,je pense qu’ils devraient prendre du recul.
je vais donner un ou deux exemples seulement car la liste est très longue.
Le premier est le fait que les evangiles aient été transmis de façon oral pendant des décénnies
IL suffit de lire la course au tombeau pour comprendre(ainsi que d’autres évènements)que la transmission s”‘est faite juste apres les faits, ce que confirme Benoit xvI dans lumière du monde .
Un autre exemple est le fait qu il sorte de l’eau et du sang du coeur de jésus ce qui est scientifique, ce fait n’aurait pas supporté une transmission orale sans déformation.
cela fait trentte ans que je suis révolté par ce qui est dit, et ce de façon incontestable.
lumière du monde est à lire.
Vous comprenez qu il faudrait des heureset que je m’arrete la .
en plus je ne suis pas hyper doué avec l’ordi
Bonne journée
Tonton Jean
Abonné depuis de nombreuses années à la revue TERRE SAINTE,veuillez trouvé cidessous l’article paru dans le numéro de novembre-décembre 1999 de la revue
LA TERRE SAINTE, revue bimestrielle de la Custodie franciscaine de la Terre Sainte, imprimée à Jérusalem.
(Je vous le livre tel qu’il est écrit. Il n’y a pas d’autre commentaire).
“JESUS EST VRAIMENT NE LE 25 DECEMBRE.”
“Jusqu’à présent on a cru que la date du 25 décembre était une christianisation des saturnales romaines qui célébraient la renaissance du soleil “toujours vainqueur”. Et voici qu’une nouvelle découverte jette un peu de lumière sur la date de la naissance de Jésus.
Le savant israélien Shermanyahu Talmon a déjà publié une étude sur le calendrier de la secte de Qumran. Il y retrouve le calendrier des services au Temple que les prêtres assumaient à tour de rôle, au temps de la naissance de Jésus. La famille d’Abias, à laquelle appartenait le prêtre Zacharie, père de S. Jean Baptiste (Lc 1,5), devait entrer en service deux fois l’an: du 8 au 14 du troisième mois et du 24 au 30 du huitième mois. Cette dernière date tombait à la fin de septembre. Il est donc logique que le calendrier byzantin fête la conception de Jean-Baptiste le 23 septembre, neuf mois avant sa naissance, le 24 juin. Les “six mois” dont il est question lors de l’annonce de l’ange coïncide bien avec la fête liturgique du 25 mars, trois mois avant la naissance du Baptiste, le 24 juin, et neuf mois avant le 25 décembre. Voilà qui donne une valeur historique au choix du 25 décembre pour la fête de Noël.”
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Texte de Saint Luc, référencé ci-dessus:
Or comme il (Zacharie) assurait le service liturgique devant Dieu, au tour de sa classe, il fut désigné par le sort, selon la coutume du sacerdoce, pour entrer dans le sanctuaire du Seigneur et y faire brûler l’encens. Toute la masse du peuple était dehors, en prière, à l’heure de l’encensement. Un ange du Seigneur lui apparut, debout, à droite de l’autel de l’encensement. En le voyant, Zacharie fut troublé et pris de crainte. Mais l’ange lui dit: « Tu n’as pas à craindre Zacharie: tes supplications ont été exaucées, et ta femme Elizabeth te donnera un fils que tu appelleras Jean ».
Comme vous le voyez cette nouvelle n’est pas nouvelle….
Bon et Saint Noël
professeur Tournesol
Comment expliquer que jusqu’au IVe siecle, on ait fêté la nativité le 6 janvier ?