Extrait des paroles de Benoît XVI avant l'Angélus de ce jour :
"Le Concile insiste sur le fait que le centre
de la liturgie est le Christ, comme le soleil autour duquel, comme les
planètes, tourne la Bienheureuse Vierge Marie – plus proche – et donc les
martyrs et les autres saints qui «chantent à Dieu dans le ciel une
louange parfaite et intercèdent pour nous».Voilà la réalité de l'Année liturgique vue, pour ainsi dire, «du côté de
Dieu». Et du côté – disons-nous – de l'homme, de l'histoire et de la
société ? Quelle importance peut avoir tout cela ? La réponse nous est
suggérée justement par le chemin de l’Avent, que nous commençons
aujourd'hui. Le monde d'aujourd'hui a besoin surtout d'espérance : les
peuples en voie de développement en ont besoin, mais aussi les pays
économiquement développés. Nous nous apercevons de plus en plus que nous
nous trouvons sur un seul bateau et devons nous sauver tous ensemble.
Nous nous rendons surtout compte, en voyant s'écrouler de nombreuse fausses
sécurités, que nous avons besoin d'une espérance fiable, et celle-ci se
trouve seulement dans le Christ, qui, comme le dit la Lettre aux Hébreux, «est le même hier, aujourd'hui, et éternellement». Le Seigneur Jésus est venu dans le passé, il vient dans
le présent, et viendra dans l'avenir. Il embrasse toutes les dimensions du
temps, parce qu'il est mort et ressuscité, il est « Vivant » et,
alors qu'il partage notre précarité humaine, il reste toujours et nous offre
la stabilité même de Dieu. Il est « chair » et « roc » comme
Dieu. Quiconque aspire à la liberté, à la justice, à la paix peut se relever
et lever la tête, parce que dans le Christ la libération est proche comme nous le lisons dans l'Évangile d'aujourd'hui.
Nous pouvons par conséquent affirmer que Jésus Christ ne concerne pas
seulement les chrétiens, ou seulement les croyants, mais tous les hommes,
parce que Lui, qui est au centre de la foi, est aussi le fondement de
l'espérance. Et tout être humain a constamment besoin de l'espérance."
Michel
Peut-être suis-je un peu hors-propos, mais j’éprouve toujours une réelle sympathie non seulement pour le Pape, mais également pour son cérémoniaire, Mgr Guido Marini qu’on voit ici encore à l’arrière-plan.