Une affaire d’embryons échangés pendant une fécondation in vitro bouleverse Israël :
Tout a commencé il y a un peu plus d’un an à l’hôpital Assuta à Rishon Lezion, près de Tel-Aviv, un établissement affilié à l’une des grandes caisses maladie d’Israël et qui compte un des services les plus courus d’Israël en matière de fécondation in vitro. Ce jour de l’automne 2021, une femme est en salle d’opération. L’équipe médicale lui implante un embryon après fécondation en laboratoire d’un de ses ovules par un spermatozoïde obtenu à partir du sperme de son mari. Tout se passe bien. Le couple rentre chez lui.
Quelques semaines plus tard, le mari et sa femme apprennent avec joie que cet essai, contrairement aux précédents, a réussi. Elle est enceinte. Une grossesse qui suit son cours jusqu’au moment où les médecins détectent une anomalie cardiaque du fœtus. En dépit des risques pour la mère et l’enfant à naître, une intervention intra-utérine est décidée. Et, là encore, c’est un succès. Le cœur du fœtus se remet à battre normalement et la grossesse se poursuit… jusqu’au 7e mois, où, là, c’est le drame. Les résultats de tests génétiques poussés montrent qu’il n’y a aucun lien biologique entre le fœtus et le couple. À l’hôpital d’Assuta, c’est l’effroi. Les médecins qui ont fait le transfert d’embryon doivent reconnaître qu’ils se sont trompés. C’est l’embryon d’une autre femme qui a été implanté dans le ventre de celle que nous appellerons « Aïne ».
L’époux évoque les années durant lesquelles ils ont tout essayé pour concevoir un enfant, avec pour sa femme le parcours de la combattante que représentent plusieurs cycles de FIV : traitements hormonaux, prélèvement d’ovocytes, implantation de l’ovule fécondé, etc.
Mais la mère biologique, qui, elle aussi, tente depuis des années d’avoir un enfant, revendique l’enfant.
De fait, une fois né, à qui l’enfant appartiendra-t-il ? Ces questions font l’objet d’une bataille d’avocats et seront, selon toute probabilité, tranchées par la Cour suprême.
Chaque année, en Israël, on enregistre 52 000 cycles de FIV. Un quart d’entre eux aboutissent à une grossesse et environ un cinquième donnent lieu à une naissance.
Pour mémoire, comme l’enseigne l’Eglise, la FIV est immorale par nature :
La valeur morale du lien intime entre les biens du mariage et les significations de l’acte conjugal se fonde sur l’unité de l’être humain, corps et âme spirituelle. Les époux s’expriment réciproquement leur amour personnel dans le « langage du corps », qui comporte clairement des « significations sponsales » en même temps que parentales. L’acte conjugal, par lequel les époux se manifestent réciproquement leur don mutuel, exprime aussi l’ouverture au don de la vie: il est un acte inséparablement corporel et spirituel. C’est dans leur corps et par leur corps que les époux consomment leur mariage et peuvent devenir père et mère. Pour respecter le langage des corps et leur générosité naturelle, l’union conjugale doit s’accomplir dans le respect de l’ouverture à la procréation, et la procréation d’une personne humaine doit être le fruit et le terme de l’amour des époux. L’origine de l’être humain résulte ainsi d’une procréation « liée à l’union non seulement biologique mais aussi spirituelle des parents unis par le lien du mariage ». Une fécondation obtenue en dehors du corps des époux demeure par là même privée des significations et des valeurs qui s’expriment dans le langage du corps et l’union des personnes humaines.
Amie78
Cette erreur a été révélée parce que le bébé a eu besoin d’une intervention chirurgicale in utero mais combien d’erreurs non révélées font que des couples élèvent des enfants qui ne sont pas les leurs biologiquement sans le savoir ?
Collapsus
Après avoir bouleversé les lois naturelles, ils vont devoir révolutionner les bases juridiques de nos lois qui étaient fondées sur cet ordre naturel. C’est ainsi qu’ils vont déstructurer tout l’édifice de nos sociétés élaboré depuis des siècles par la sagesse de nos anciens.
Révolution, subversion, perversion, rien ne change dans ce bas-monde.
PascaleBrebis
Un enfant est un enfant. Celle qui a porté l’œuf et qui l’a mené à terme est la mère physique et spirituelle. Elle doit «l’adopter» comme le sien sans hésitation, ou le céder diligemment et sans regret à l’autre DANS L’INTÉRÊT DE L’ENFANT. Il ne s’agit pas d’une voiture qu’on emprunte pendant 9 mois! On est responsable de ses gènes, mais on n’en est pas «propriétaire». Si on ne peut l’aimer comme le sien parce qu’il n’a pas nos gènes, on ne mérite pas d’en avoir.
Vivre un accouchement et rester sans son enfant, c’est bien pire que de ne jamais en avoir eu. L’autre mère devrait le comprendre mieux que quiconque.
philippe paternot
elles n’ont qu’à se partager l’enfant, un bon boucher le fera rapidement