48 heures à peine après les élections européennes, l’américain General Electric (GE) a annoncé la suppression de plus d’un millier d’emplois sur son site de Belfort.
Hugh Bailey, actuel Directeur Général de General Electric France, était conseiller pour les affaires industrielles d’Emmanuel Macron au ministère de l’Économie lors de la vente d’Alstom à GE. Cette affaire est encore une conséquence du capitalisme de connivence qui règne dans notre pays.
#GeneralElectric va supprimer 1000 emplois.
Rappellons qu’Hugh Bailey, actuel DG de GE France, était conseiller pour les affaires industrielles de Macron au ministère de l’Économie lors de la vente d’Alstom à GE.
Une vidéo pour comprendre comment Macron a opéré cette vente : pic.twitter.com/1G29tqhceM
— Critique de la Raison Européenne (@CRE_SciencesPo) 28 mai 2019
En mai 2014, Arnaud Montebourg rejeta l’offre de reprise de la branche Energie d’Alstom par GE, et lui proposa de céder en échange ses activités Ferroviaire. Le 28 mai, GE s’engagea auprès du gouvernement à créer 1 000 emplois en France d’ici fin 2018, et le 19 juin, présenta une offre améliorée. L’État français disposerait d’un droit de veto dans la coentreprise portant l’activité Energie. Le 20 mai, l’État prit position pour l’offre de GE et annonça son intention d’entrer au capital d’Alstom à hauteur de 20%. Le 26 août 2014 François Hollande désavouait Montebourg, Emmanuel Macron lui succédait, et les garanties et les avancées obtenues par Montebourg furent oubliées… Macron ira jusqu’à défendre GE durant l’enquête de la direction de la concurrence de la Commission européenne, et GE put acquérir le pôle Energie d’Alstom avec les mains entièrement libres! GE annonçait en octobre 2017 la suppression de 350 postes sur un total de 800 à l’usine GE-Hydro Alstom de Grenoble. En juin 2018, GE annonçait qu’il ne tiendrait pas son engagement de créer 1 000 emplois en France.
Le Président de la République, directement responsable de ce gâchis, doit être directement interpellé et sommé de protéger les salariés et l’indépendance stratégique nationale.
Michel
Avec Macron, le larbin des multinationales, ce n’est pas étonnant. Et le rachat d’une entreprise par General Electric (GE) est la pire chose qui peut lui arriver : surnommé “la bombe à neutrons”, GE conserve intacts ses murs et son matériel mais liquide peu à peu tout son personnel. Il faut le savoir, ses dirigeants sont de fieffés menteurs et ne respectent rien, surtout pas leur parole : avis aux syndicats qui pensent pouvoir négocier avec ces gens-là !
F. JACQUEL
Quand on a été associé chez Rotschild au titre de la division “fusions – acquisitions”, on n’oublie jamais cette culture ni pour qui on a travaillé.
JUPITER nous démontre une fois de plus que seuls comptent son portefeuille, ceux de ses séides et, surtout, ceux de ses employeurs réels.
Les ouvriers français ne sont, à ses yeux, que des variables d’ajustement dont il soucie comme d’une guigne. Hélas, les Français n’ont rien compris. Ils se réveilleront quand non seulement ils n’auront plus rien, mais qu’ils seront condamnés parcequ’ils n’auront pas réussi à garder l’obligation morale de continuer à voter pour leurs bourreaux…
Gaudete
honte à micron le voyou, qui fait profiter ses petits copains, à l’élysée ce n’est pas un président que nous avons c’est un véritable voyou qui brade la France et tout ce qu’elle a
philippe paternot
pourtant ils avaient dit avoir eu des garanties…
ils ont bradé les fleurons des entreprises rentables française (y compris FDJ ou les aéroports de Paris, qui rapportaient de l’argent)
bientot il n’y aura plus que des chomeurs dans ce pays et ils importent des immigrés la plupart incultes!
F. JACQUEL
Et hier, sur “Bien Fait Macron TV”, un député marcheur a osé proféré cette énormité : “En 2015, c’était Hollande qui était Président. Ni Emmanuel Macron, ni son gouvernement n’étaient à la manœuvre” à propos de la cession (donation ?) de Alsthom à GE (prononcé “DJI” par le susnommé).
Naturellement, le spiqueur n’a fait aucun commentaire sur cette faique niouse flagrante…
???