La catéchèse de Benoît XVI lors de l’audience de mercredi mérite d’être rapportée, car elle répond à une question que s’étaient posé les évêques il y a peu : faut-il donner la communion eucharistique à des hommes politiques connus pour leur refus de certains principes fondamentaux (droit à la vie, etc.) :
"L’Eglise de l’amour est aussi l’Eglise de la vérité, avant tout entendue comme fidélité à l’Evangile que le Seigneur a confié aux siens." La communion "naît de la foi, est suscitée par la prédication, se nourrit du pain rompu et de la prière, s’exprime dans la charité fraternelle du service… Ainsi les Apôtres et leurs successeurs sont les gardiens et les témoins autorisés du dépôt de vérité confié à l’Eglise, comme le sont les ministres de la charité révélée et offert par le Seigneur. C’est avant tout un service d’amour cette charité qu’ils vivent et promeuvent sans séparation de la vérité qu’ils défendent et transmettent. La vérité et l’amour sont deux visages du même don de Dieu qui, grâce au ministère apostolique, est conservé par l’Eglise des origines à nos jours!".
Anonyme
M. Le Pen, divorcé, reçoit-il la communion de la part de M. l’abbé Schaeffer lors des BBR?
Michel Janva
J’avais cru comprendre qu’il n’était pas divorcé, son 1er mariage ne s’étant pas fait à l’église, seul le second est valide…
veronique
Nous sommes tous égaux aux yeux de Dieu. Il ne nous appartient pas de juger les autres, mais seulement nous même. Refuser le don de Jésus par la Sainte Eucharistie qu’il a instituée lui même le Jeudi Saint, est contraire à sa volonté, et contraire à son sacrifice pour les hommes. Tout le monde à le droit à la part que Jésus nous donne en son Eucharistie. Reste à Lui et Lui seul de juger la personne qui la reçoit. Soyons porteurs d’amour et non de jugement. Les questions que l’on se pose sont inutiles. Laissez la lumière de l’Amour (Jésus) entrer dans vos coeurs, vous y verrez plus clair, et vos âmes seront plus belles.
Michel Janva
Un non-catholique ne peut pas s’approcher de la communion. Il en va de même pour quiconque rejette une partie de l’enseignement de l’Eglise.