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Pays : International

La bourse de Paris se trouve en banlieue de Londres

La Bourse de Paris est, depuis 2010, délocalisée dans la zone industrielle de Basildon, banlieue de Londres, sous bannière anglaise, tout comme les places financières de Amsterdam, Bruxelles, Lisbonne, Luxembourg, sous Data Center, sous contrôle trading-fréquence :

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13 commentaires

  1. voici une information importante qu’on nous avait bien cachée: c’est un SCOOP!!!!!

  2. C’est la « démocratie » en marche… Tout le reste, Brexit et élections, c’est (pour l’instant) du cinéma !
    Excellent, merci SB !

  3. “sous Data Center, sous contrôle trading-fréquence”
    Houlà, qu’est-ce que c’est que ce charabia ?
    Qu’il soit à Londres, Paris ou Lamotte-Beuvron (amis solognots, si vous me lisez), le centre de données informatique peut être appelé “data center” à l’américaine, il n’en reste pas moins qu’il en faut un – voire même deux pour des raisons de sécurité. Sa localisation ne change rien à l’affaire.
    Quant au HFT (trading haute fréquence), toutes les bourses ou autres places de marché en font, pourquoi Euronext devrait s’en priver ?
    Il faut arrêter d’affoler le bon peuple avec un jargon globish, ça n’aide pas à la crédibilité du blog.

  4. C’est FAUX. Une partie est restée à Paris.

  5. le bourxit ?

  6. Effectivement, ces bourses marchent essentiellement non plus avec des traders mais des machines. 70% aux USA et 40% en Europe sont des programmes informatiques qui achètent ou vendent des actions.
    Michael Lewis dans un livre « Flash Boys » dénonce cette bourse truquée qui n’est plus humaine. Car les machines ne raisonnent pas en terme de moralité ou de bien public mais d’opportunités financières. Le trader Brad Katsuyama, qui gagnait dès l’âge de 24 ans 150 000 € par mois hors bonus, trouva lui aussi que cela n’allait plus. En fait, quand on voulait acheter des actions, le fait d’en demander faisait monter les prix avant même de les recevoir. En fait, grâce aux fibres optiques, des programmes devançaient la commande. Certaines fibres ne sont réservées qu’à un seul client. Mais on a redécouvert depuis que la lumière allait bien plus vite dans l’air que dans une fibre. D’où les antennes très hautes. Dans ce milieu, il y a un Hongrois qui en venant aux USA a fait fortune en vendant en 1983 la première tablette tactile pour la bourse. Ce milliardaire Thomas Peterffy, Pdg d’Interactive brokers s’est mis en 1987 à vendre après un ordinateur qui tout seul achetait ou vendait des actions. Il existe une pratique le « quote stuffing » qui consiste à entrer des ordres pour les retirer tout de suite après. Plus de 90% des ordres sont de ce genre. Ce bourrage d’ordre sert à noyer le marché, à faire perdre du temps aux logiciels des autres sociétés. Le 6 mai 2010 a vécu un crash électronique. Le plus grand marché de Chicago décida alors de stopper toutes les transactions 5 secondes. Ce qui a sans doute permis aux algorithmes de repartir sur des bases plus saines. Ce flash crash n’a duré que 5 mn mais il fut la chute la plus énorme de l’histoire de la bourse. Les cours avaient plongé de 1000 milliards de dollars (3 fois le budget de la France). Au final, 150 millions de dollars s’étaient évaporés.
    Si sur france-info, france-inter on parle tous les jours de la bourse, c’est tout simplement pour encourager les petites gens à y investir. Mais ils se feront avaler par les “28 banques” qui gouvernent le monde ((en France : BNP Paribas, Crédit Agricole, Banque Populaire CE et Société Générale), justement parce que les marchés sont truqués. Sans la création monétaire à partir de rien (création de fausse monnaie), sans les “pigeons” (retraités etc…) les bourses auraient chuté depuis longtemps.
    En fait, il faudrait absolument abattre cet oligopole mondial bancaire, pour redonner le pouvoir de la monnaie aux États (donc aux peuples). Car qu’est-ce qu’un état sinon une association de personnes ayant un plan commun d’existence. Aujourd’hui, le pouvoir a été donné aux 1%. Leurs intérêts ne sont pas ceux des 99%.

  7. Où est le bon vieux temps où le général de Gaulle disait : “La politique de la France ne se fait pas à la corbeille ?”

  8. Pour comprendre pourquoi les banques actuellement ne veulent pas que leurs clients retirent leur argent, prenons l’exemple de la BNP. Celle-ci a autour de 1800 milliards sur son bilan, alors qu’en fond propre elle ne possède que 70 milliards. C’est à dire 4% seulement. Le moindre faux pas et c’est la faillite. D’où la décision de l’U.E. de faire en sorte que les clients perdent leur argent en cas de faillite. La garantie qui est proposée divisée par le nombre de clients (des dizaines de millions) n’est en fait que d’une centaine d’euros. On est dans la tromperie la plus totale.

  9. @ Otho :
    Il y a de quoi être inquiet en lisant vos lignes… Bon sang, mais pourquoi les politiques ont abandonné le pouvoir aux banquiers et autres requins de la finance ?
    Tout cela finira mal…

  10. “La bourse de Paris se trouve en banlieue de Londres”
    Cela me rappelle l’histoire du banquier
    à qui l’on avait confié quelques “louis” en or.
    Quelques années plus tard…
    plus de banque…plus de banquier…plus d’or!
    avec l’Europe sans frontières…
    les banques ont toute latitude pour gérer les coffres….
    mais vous avez toujours un document signé et daté…de vos pièces….
    mais que de temps et d’administratif pour
    récupérer votre bien!

  11. …. Et Calais, autrefois territoire Français est devenu un petit morceau de terre Anglais…
    Grâce à l’Union Européenne on a donc perdu notre indépendance

  12. Pour protéger vos économies vous pouvez acheter rapidement des pièces d’or comme par exemple:
    – Napoléon
    – 10 florins
    – 20 Franc Tunisie
    – 5 dollars US (H)
    – 20 Francs Suisse
    Faire VITE
    Sinon un bon placement à long terme : Les montres haut de gamme.

  13. Et alors ? Si ça se trouve, le serveur du Salon Beige se trouve au Texas et vous n’êtes même pas au courant.
    C’est un peu comme si vous disiez : mon électricité vient de Noeux-les-Mines ou d’Amsterdam. Vous n’en savez rien, parce que les réseaux de fourniture d’électricité sont interconnectés, et que les flux changent à tout moment selon les besoins des uns et des autres.
    C’est bien, les traditions et le bon vieux temps, mais il faudrait songer à sortir du XIXe siècle.

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