Hier, suite à la panique, la Réserve fédérale américaine (Fed) a annoncé qu’elle ramenait son taux directeur de 4,25% à 3,50%. L’influence a été immédiate. La plupart des Bourses européennes ont ainsi terminé la séance, mardi, sur un net rebond, qui, sans compenser les sévères corrections de la veille, a concrétisé l’effet escompté par l’annonce surprise américaine.
Aujourd’hui, de son côté, Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne a affirmé qu’il n’avait pas l’intention de suivre l’exemple américain.
"En toutes circonstances, mais plus encore lors des périodes difficiles de correction significative sur les marchés, et de turbulences, la responsabilité de la banque centrale est d’ancrer solidement les anticipations d’inflation, afin d’éviter davantage de volatilité sur les marchés".
Juste après, la Bourse de Paris a connu une forte baisse. Mais peut-être était-ce l’effet recherché.