De Jean Rouxel dans les 4 Vérités :
"L’échec aux législatives était à peine passé que, déjà, les principaux ténors de l’UMP se tournaient vers le prochain congrès qui doit désigner, à l’automne, le futur « patron » du principal parti de droite. Deux candidats principaux se sont signalés : François Fillon et Jean-François Copé. […] Cependant, pour un électeur de droite non adhérent à l’UMP, la question prioritaire n’est pas une question de personne. Ce qui nous intéresse, c’est de rebâtir la droite – avec une stratégie et un programme nouveaux. Du point de vue du programme, le moins que l’on puisse dire, c’est que la « droitisation » de Nicolas Sarkozy ne lui a pas nui. Il faut continuer dans la même ligne, en étant plus à droite sur tous les sujets. Et, du point de vue stratégique, il faut envisager sérieusement des accords électoraux avec le Front national. Le « ni, ni » de Jean-François Copé est très insatisfaisant. Il n’est même pas tenable à moyen terme. Mais une victoire de François Fillon serait comprise comme un retour aux années Chirac et au front républicain. À l’heure actuelle, malgré le peu de sympathie que m’inspire Jean-François Copé, je dois donc dire qu’il me semble plus solide que son adversaire. Il est urgent, en tout cas, que l’UMP se « droitise ». Le PS et ses alliés ont déjà commencé leur oeuvre de démolition."
Lecteur
Ne jamais oublier que Copé sera pire que Sarkozy qui lui même était pire que Chirac qui lui même etc…
Bref, c’est mal barré…
Entrepreneur
Faire campagne à droite, c’est bien. Gouverner à droite, c’est mieux. Et c’est pour ne l’avoir pas fait que Nicolas Sarkozy n’a pas été réélu … peu importe le positionnement marketing pré électoral, la question est : comment donner aux électeurs des gages sur le fait qu’on va vraiment gouverner à droite ? Et puis, il y a encore une immense question. Sur les valeurs morales, on est tous d’accord à droite. Mais économiquement, droite, cela veut dire plus d’état, ou moins d’état. Parce que sur ce sujet, le FN est plutôt socialiste …
ludovic
Que la droite fasse des primaires et les bobos de droite seront vite renvoyés à leurs études
SD-vintage
Popularité : Les électeurs UMP plébiscitent Sarkozy
http://www.francesoir.fr/actualite/politique/popularite-les-electeurs-ump-plebiscitent-sarkozy-239549.html
Beaucoup de surprise dans le sondage de popularité mensuel de l’institut Ipsos pour Le Point : à gauche sont plébiscités (dans l’ordre) Delanoë, Valls et Aubry.
Enquête Ipsos réalisée les 22 et 23 juin auprès d’un échantillon national représentatif de 945 personnes.
Enquête Ipsos réalisée les 22 et 23 juin auprès d’un échantillon national représentatif de 945 personnes. AFP/Lionel Bonaventure
Selon le baromètre mensuel de popularité des l’institut Ipsos pour l’hebdomadaire Le Point, le classement des dix politiques les mieux notés aujourd’hui par les Français (de toutes tendances, gauche et droite confondues) n’a pas bougé de mai à juin, même si la cote de tel ou tel a un peu fléchi. Voici ce top-ten dans l’ordre (avec, entre parenthèses et pour chacun, le pourcentage d’opinions favorables).
1. Christine Lagarde, la patronne du FMI (56%, soit -1).
2. François Fillon (55%, sans changement).
3. Alain Juppé (54%, soit -3).
4. Bertrand Delanoë (53%, soit -3. ).
5. Manuel Valls (50%, soit -1).
6. Jean-Louis Borloo (46%, soit -1).
7. Nicolas Sarkozy (46%, soit -3).
8. Jack Lang (44%, soit -8).
9. Jean-Pierre Raffarin (41%, soit -4).
10. Xavier Bertrand (40%, soit +2).
Au total, 3 PS, 5 UMP, 1 radical et… 1 FMI.
A gauche, Royal rétrograde
Ce classement global (qui inclut 36 personnalités de droite et de gauche) enregistre le contrecoup direct des élections législatives. Les battus chutent en effet, et parfois lourdement: Ségolène Royal (-15 points), Jean-Luc Mélenchon (-13 points), François Bayrou qui continue de glisser (-11 points), Rama Yade (-9 points), Jack Lang (-8 points), Claude Guéant, déjà en queue de liste (-5 points).
On relèvera également que la popularité de Daniel Cohn-Bendit (35%) est aujourd’hui supérieure à celle de Cécile Duflot (31%). Et celle de Marine Le Pen (34%) légèrement supérieure à celle de l’UMP Valérie Pécresse (33%). Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls (50% d’opinions favorables) est de loin le ministre le mieux placé. Devant Laurent Fabius (39%) et Pierre Moscovici (38%). A droite, la surprise, c’est la bonne tenue du radical Jean-Louis Borloo (46%) et de l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin (41%).
A droite, Bayrou s’efffondre
Ipsos a eu la bonne idée d’établir deux autres classements: les leaders politiques vue par les sympathisants PS d’une part, par les sympathisants UMP de l’autre. Et là beaucoup de choses changent.
A gauche, le tiercé gagnant, c’est Delanoë, Valls et Aubuy (avec Royal en 8ème position et Bayrou, le centriste pro-Hollande en 12ème).
A l’UMP, le tiercé gagnant, c’est Sarkozy, que les sympathisants PS classent en dernière position et qui arrive à l’UMP en tête (89%) devant Fillon (88%), Lagarde, Juppé puis un certain Jean-François Copé.
Au PS, Marine Le Pen est classée -d’un petit point- juste devant Copé, Sarkozy fermant la marche.
A l’UMP, la présidente du Front national surgit en 22ème position (sur 36) tandis que François Bayrou n’a droit, lui, qu’à la 29ème (avec 17 points de popularité de moins que Marine le Pen).
Enquête Ipsos réalisée les 22 et 23 juin auprès d’un échantillon national représentatif de 945 personnes, âgées de 18 ans et plus. Méthode des quotas.