Extrait de l'analyse d'Yves Daoudal dans son hebdomadaire :
"Ce qui est proprement pathétique dans la non-affaire Somer est que cette femme a toujours affirmé qu’elle allait « libérer » son fils, qu’elle écrit encore dans sa lettre à Nicolas Sarkozy : « J'ai, à plusieurs reprises, crié haut et fort, sur toutes les télés, sur toutes les radios, dans tous les journaux qu'un jour je libèrerai mon fils par amour »… et qu’elle ne l’a pas fait. Car une chose est de clamer qu’on va tuer soi-disant par amour, une autre est de passer à l’acte. Et il est frappant de constater que dans sa lettre posthume… elle ne demande pas qu’on tue son fils. Et c’est très explicite : elle demande au président de trouver pour Eddy « une structure d'accueil spécialisée qui saura lui rendre la vie moins cruelle » et permettra à son frère et à sa soeur de ne pas avoir à s’en occuper en permanence. Si l’on y fait attention, la campagne pour l’euthanasie fait pschitt… C’est qu’il y a au coeur de l’homme la notion que la vie humaine est sacrée. Et il est significatif que ce soit au moment de mourir que Michèle de Somer le redécouvre."