Le Grand Orient italien avait été perquisitionné par une commission pour vérifier ses liens avec la mafia. La Cour accepte de réexaminer en Grande chambre l’affaire sur la Franc-maçonnerie en Italie.
Dans un jugement rendu le 19 décembre 2024, “Grande Oriente d’Italia contre Italie” (N°29550/17), la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a considéré que la Commission d’enquête parlementaire sur le phénomène des mafias et autres organisations criminelles avait porté atteinte à la vie privée d’une loge maçonnique en faisant une perquisition pour obtenir la liste de ses membres en Calabre et en Sicile.
La CEDH a considéré qu’il n’y avait pas assez de garde-fous autour de cette Commission d’enquête parlementaire et a donc fait primer la protection de la vie privée des francs-maçons plutôt que la lutte contre les infiltrations mafieuses dans les milieux de pouvoirs et d’influence.