C’est l’analyse du docteur en droit Grégor Puppinck, suite au jugement évoqué précédemment :
Le seul véritable motif de cette décision est la peur des musulmans. La Cour le dit expressément: les autorités autrichiennes ont eu raison de condamner ces propos pour préserver la «paix religieuse» et la «tolérance mutuelle» dans la société autrichienne. Selon la Cour, les États auraient à présent, et c’est nouveau, «l’obligation d’assurer la coexistence pacifique de toutes les religions et de ceux n’appartenant à aucune religion, en garantissant la tolérance mutuelle».
La Cour développe plusieurs arguments à l’appui de sa conclusion.
D’abord, elle juge l’intention même de la conférencière, et la condamne en estimant qu’elle n’a pas tant cherché à informer le public qu’à «dénigrer» Mahomet et à démontrer «qu’il n’est pas digne d’être vénéré», et par suite à inciter à la violence. Ainsi, dénigrer Mahomet n’est pas protégé par la liberté d’expression: il ne faudrait en parler qu’avec respect et des bonnes intentions!
La Cour a jugé ensuite – de façon incroyable – que ces propos n’étaient pas l’expression d’un fait mais d’un jugement de valeur personnel et hostile, car la conférencière n’aurait pas resitué les faits dans leur contexte historique, ni précisé que la première épouse de Mahomet était bien plus âgée que lui. Dès lors, elle aurait «généralisé» la pédophilie de Mahomet de façon malveillante. Pour la Cour, alors, la conférencière était de mauvaise foi, et c’est «légitimement» que les musulmans auraient pu se sentir «offensés» par ces propos et que les juridictions autrichiennes les ont condamnés.
Cette décision est grave à mes yeux. D’abord parce qu’elle se résigne à l’intolérance et même à la violence des musulmans face à la critique, et qu’elle renonce à défendre fermement la liberté d’expression sur l’islam. En fait, c’est la violence même des musulmans qui justifierait et exigerait que leurs croyances soient davantage protégées contre les critiques.
Plus profondément, cette décision est aussi très grave car elle fait primer les objectifs de «tolérance mutuelle» et de «coexistence pacifique» sur la liberté de pensée et d’expression en matière religieuse. Elle permet de museler la critique de l’islam au nom du vivre-ensemble. Cela va à rebours de la modernité occidentale qui exige au contraire de soumettre l’islam à la critique historique, sans peur de bousculer les croyances de ses adeptes et même de provoquer des tensions. […]
Classico
Ne soyons pas naïf : ils sont corrompus à coup de pétrodollars
incongru
en fait, les 2!
nous sommes dirigés par des politiques qui subissent l’influence directe, indirecte via les investissements, et qui en plus, craignent les émeutes : tout y est
Classico
Le Forez : quand vous dites peur des Muzz, vous pensez à quoi comme menace ?
Il y a une chose trop peu dite, c’est l’entrisme des musulmans dans les hautes instances politiques
DUPORT
Il suffisait d’envoyer Joseph Fadelle devant la cour pour énumérer, une par une, les plus de 50 épouses de Mahomet avec leurs âges et les conditions particulières à chaque épouse…
F. JACQUEL
Finalement, si j’ai bien compris, jamais Marc Dutroux n’aurait été condamné s’il avait été musulman. Il aurait alors invoqué l’enseignement et l’imitation du Prophète. Sinon, cela aurait déclenché des émeutes à Molenbeek et autres colonies musulmanes découvertes à marée basse…