D'après sa famille, Asia Bibi, incarcérée depuis six ans et condamnée à mort, "est si faible, qu’elle peut à peine marcher. Elle a du mal à se nourrir correctement et souffre constamment de la poitrine." Certains médias évoquent une "hémorragie intestinale", Asia vomissant du sang. Ses avocats demandent des analyses médicales et son transfert dans la prison de Lahore.
La Conférence des évêques de France a publié un communiqué :
"La Conférence des Evêques de France a appris avec une vive inquiétude la dégradation de l’état de santé d’Asia Bibi, détenue dans une prison pakistanaise depuis sa condamnation à mort pour blasphème.
La CEF s’alarme que les soins médicaux auquel tout être humain à droit ne lui soient pas prodigués. Et comme Mgr Georges Pontier, Président de la CEF, avait pu le signifier à Mgr Joseph Coutts, archevêque de Karachi et Président de la Conférence épiscopale du Pakistan, elle rappelle avec force que « la peine de mort ne se justifie pas, encore moins pour un prétendu délit de blasphème ».
La dégradation de l’état de santé d’Asia Bibi, l’absence de soin durant sa détention, la sentence de mort qui la frappe indûment sont inacceptables.
La CEF redit son attente de grâce d’Asia Bibi par le Président Mamnoon Hussain ou de la cassation du jugement d’Appel par la Cour Suprême."