La Chine, qui figurait l’an dernier et en 2005 dans le rapport annuel sur les droits de l’homme, publié par le département d’Etat américain, comme un des "pires violateurs systématiques des droits de l’homme dans le monde", est reléguée en cette année de Jeux Olympiques au rang de
"pays autoritaire en pleine réforme économique ayant vécu des changements sociaux rapides mais n’ayant pas procédé à des réformes politiques et continuant à nier à ses citoyens les droits de l’homme et les libertés fondamentales basiques".
Le rapport cite cette année 10 pays dans lesquels le pouvoir est resté en 2007 "concentré entre les mains de dirigeants n’ayant aucun compte à rendre": la Corée du Nord, la Birmanie, l’Iran, la Syrie, le Zimbabwe, Cuba, le Bélarus, l’Ouzbékistan, l’Erythrée et le Soudan.
Le rapport souligne que le bilan du régime chinois en 2007 est resté "mauvais", faisant état de cas de torture et de contrôle abusif des naissances mais note que le gouvernement a procédé à "plusieurs réformes importantes", notamment l’examen par le parlement chinois de certains aspects de la législation sur la peine de mort.
"Le gouvernement a continué à surveiller, harceler, détenir, arrêter et emprisonner des journalistes, des écrivains, des activistes et des avocats ainsi que leurs familles, qui cherchaient pour la plupart à exercer des droits prévus dans la loi".
Nono
“Le gouvernement a continué à surveiller, harceler, détenir, arrêter et emprisonner…”
L’énumération du département d’Etat américain aurait pu continuer, ou commencer, en mentionnant : des évêques, des prêtres, des cathéchistes…
Etrange omission.