La Commission des lois du Sénat a rejeté la proposition de loi visant à inscrire un « droit à l’avortement » dans la Constitution. Le débat et le vote ont eu lieu deux jours après la conférence de l’ECLJ au Sénat, à l’invitation du sénateur Stéphane Ravier. Dans une salle aussi magnifique que pleine, les professeurs Le Pourhiet et Drago ont expliqué les problèmes techniques, juridiques et philosophiques que pose une telle insertion d’un droit de vie et de mort sur un être vivant dans notre Constitution. Mme Trochu et M. Puppinck ont abordé l’aspect politique et social de l’avortement qui est devenu un dogme intouchable dans la vie politique française, alors que c’est une question avant tout sociale et existentielle pour un peuple. L’ensemble des interventions sont à présent disponibles et vous pouvez les regarder en cliquant en allant sur la chaîne YouTube de l’ECLJ.
Il reste donc une dernière étape pour enterrer la proposition de loi : le rejet de cette proposition lors de la séance publique du mercredi 1er février 2023. Comme il s’agit d’une révision constitutionnelle, l’Assemblée nationale n’aura pas le dernier mot. Si le Sénat rejette ce texte, la procédure s’arrêtera là car les deux chambres sont à égalité en matière de révision constitutionnelle. Le texte ne reviendra pas une nouvelle fois à l’Assemblée nationale.
La mauvaise nouvelle est que Les Républicains ont peur d’être étiquetés comme « opposants à l’IVG ». Le consensus dans ce groupe pour rejeter ce texte s’effrite et certains voudraient amender cette proposition pour qu’elle soit « mieux rédigée », en y mettant des « garde-fous ». C’est une grave dérive car on sait comment finissent les garde-fous : ils sont progressivement mais inévitablement abrogés, comme le montrent nos lois bioéthiques. Il faut rejeter toute constitutionnalisation de l’IVG et s’attaquer au problème avec réalisme : l’avortement a principalement des causes sociales et la société se doit de protéger les plus faibles.
SouvenirdeBainville
LR est un conglomérat de lâches professionnels, ils sont pires que les socialistes macronistes, car bien des électeurs se laissent prendre à leu double jeu.
La liste de leurs abandons serait longue, et le RN avec sa désastreuse “cheffe”, suit maintenant cette pente du reniement de tout ce qui a fait la France de civilisation chrétienne.
Depuis la fracture criminelle de 1789, la France n’en finit pas de descendre vers l’enfer, c’est à dire le monde rejetant Dieu.
La démocratie n’est qu’une coquille vide, car le pouvoir financier apatride et destructeur, tient la presse et donc les opinions et les suffrages.