Le député Olivier Falorni serait pressenti pour être le rapporteur de la loi sur l’euthanasie qui sera présentée le 10 avril en Conseil des ministres.
Les présidents des trois groupes de la majorité ont commencé à discuter de la distribution des rôles.
- Ancienne ministre déléguée chargée des Professions de santé, Agnès Firmin Le Bodo (Horizons), qui a beaucoup travaillé le dossier quand elle était au gouvernement, est pressentie pour présider la future commission spéciale de 70 membres, qui examinera le texte en mai.
- Pour le poste de rapporteur général, le MoDem Olivier Falorni tient la corde. Le député de Charente-Maritime, militant de longue date d’une aide active à mourir, auteur de deux propositions de loi pour «une fin de vie libre et choisie », en a discuté avec Sylvain Maillard. Le patron du groupe Renaissance, convaincu par ce choix, a demandé au Rochelais, ancien du PS, de rassurer les députés Renaissance, dont certains ont besoin d’être pris par la main.
- Renaissance récupérerait les rapports thématiques sur les trois parties du texte (soins palliatifs, droits des patients en fin de vie, aide à mourir).
- Côté gouvernement, le ministre du Travail et de la Santé, Catherine Vautrin, portera le projet de loi.
En attendant les débats dans l’hémicycle, à partir du 27 mai, la commission spéciale devrait commencer ses auditions la semaine du 22 avril, en pleines vacances parlementaires.
Meltoisan
Racontez-moi votre vie.
C’est simple, elle va d’une tentative d’avortement tardif à laquelle j’ai survécu mais qui a laissé des séquelles à une prochaine euthanasie que je n’ai pas demandée …
LANASPRE
Le gratin du lobby mortifere sera présent aux manettes ,manquent les ROMERO et Pr TOURAINE qui ne sont plus elus mais que l’on va faire comparaitre surement..
Encore un grand moment de decrepitude de la societe occidentale,en perspective..
Armel
Nous avons tracté dans le cadre de l’opération “faim de vie” sur le marché d’une petite ville bourgeoise de région parisienne il y a deux semaines.
A la question : “que pensez-vous de l’euthanasie ?” 4 personnes sur 5 répondent y être favorables. Motifs : je ne veux pas souffrir ou bien je viens d’enterrer un proche qui a beaucoup souffert.
J’ai donc demandé à chacun s’il fallait une loi pour favoriser l’euthanasie. Puis j’ai demandé pourquoi une loi. Poussant la logique de l’absurde jusqu’au bout, j’ai demandé si au fond, une personne qui souffrait ne pouvait pas se suicider toute seule ou avec l’aide d’un proche sans faire une loi et sans forcer la main du personnel médical.
A ce stade seulement, les personnes se mettaient à réfléchir. Dans le temps imparti à cette apostrophe sur un marché (c’est-à-dire un temps très court), on allait difficilement au-delà mais on avait le sentiment de sauver peut-être la clause de conscience des personnels soignants. Avec notre prière intérieure, Jésus a sans doute donné des prolongements insoupçonnés dans ces âmes apostrophées.
Et que pensait la personne sur les 5 qui n’était pas favorable à l’euthanasie ? Elle pensait que la vie était un don de Dieu et se déclarait fermement catholique.
En résumé, sur des sujets de société aussi graves, seule la foi catholique chevillée à l’âme fait rempart, donne un sens à la souffrance et est le gage de la sollicitude envers les plus fragiles.