Mgr Athanasius Schneider est né en 1961, au Kirghizistan, de parents allemands déportés par les soviétiques. Docteur en Patrologie, évêque auxiliaire de l’archidiocèse d’Astana, capitale du Kazakhstan, président de la commission liturgique et secrétaire général de la conférence des évêques catholiques du Kazakhstan, il rejoint la conviction de la Bse Mère Térésa, à qui on demandait quel était son plus grand sujet d'inquiétude dans le monde. Elle avait répondu : "La communion dans la main".
C'est cette idée que développe Mgr Schneider dans un livre préfacé par le cardinal Raymond Leo Burke. Il estime notamment que la pieuse intention ne suffit pas, car elle doit s'incarner par une attitude :
"Quand il s'agit du culte divin, la disposition intérieure seule ne suffit pas car Dieu s'est fait homme et s'est rendu visible. Pendant la distribution de la communion, un culte rendu à la Sainte Hostie exclusivement ou même principalement de façon intérieure n'est pas cohérent avec l'Incarnation. Un tel culte est "platonique", protestant et fondamentalement gnostique. Par essence, l'homme est aussi un être visible et physique. Aussi, le culte rendu au corps eucharistique du Christ lors de la communion doit-il nécessairement être extérieur et physique. Un tel culte eucharistique est conforme à la dignité de l'homme, même si sa composante la plus importante, celle qui l'anime, demeure l'aspect intérieur. En fait, les deux composantes sont inséparables."