Extrait de la catéchèse de ce jour de Benoît XVI :
"Après Vatican II, certains ont cru que tout était nouveau, qu'il existait désormais une nouvelle Eglise, que l'Eglise d'avant le Concile était finie au profit d'une autre totalement différente. Grâce à Dieu la barque de l'Eglise était solidement conduite et, tout en défendant la nouveauté du Concile, Paul VI et Jean-Paul II ont défendu l'unicité et la continuité de l'Eglise qui, si elle est composée de pécheurs, demeure un lieu de grâce".
Ego
N’y a-t-il pas une zone “grise” entre ce qui est authentiquement conciliaire et ce qui ne l’est pas (enseignements, pastorale, discipline, liturgie,…)?
Exupéry
Notre excellent Pape ne peut évidemment pas dire autre chose.
Oui, ses prédécesseurs ont défendu l’unicité et la continuité de l’Église (Paul VI un peu tard…), mais ils l’ont fait parce que – à l’occasion du Concile – celles-ci furent attaquées délibérément et minutieusement, avec une force similaire à celle qui se déploya lors de la Réforme protestante.
Les blessures ne sont pas encore totalement cicatrisées.
BELIN Y.
“Il n’est pas impossible que le Pape soit un Nicodème fidèle au Christ, mais sous couvert de la nuit, et qu’il se sente impuissant et effaré des risques de schisme dans l’Eglise pour initier une véritable révolution papale en public.”
Extrait de FIDELITER, janvier-février 2010.