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La Cour de cassation met fin au harcèlement judiciaire contre le cardinal Barbarin en confirmant sa relaxe

La Cour de cassation met fin au harcèlement judiciaire contre le cardinal Barbarin en confirmant sa relaxe

Cette décision de la plus haute juridiction judiciaire met fin à des années d’acharnement et de harcèlement judiciaire contre le cardinal Barbarin :

“La Cour de cassation a confirmé ce mercredi la relaxe du cardinal Barbarin ce mercredi dans l’affaire de non-dénonciation d’agressions sexuelles. Le pourvoi en cassation des parties civiles a été rejeté par la plus haute juridiction judiciaire. Cette dernière a estimé que l’obligation de dénonciation disparaissait à partir du moment où les victimes, désormais majeures, était elles-mêmes, en mesure de porter plainte.

Dans cette affaire, Philippe Barbarin avait été relaxé en janvier 2020 devant la Cour d’appel de Lyon, après avoir été condamné à six mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Lyon en mars 2019.”

Il est utile de rappeler, y compris et surtout dans les milieux catholiques, que le cardinal Barbarin “n’a jamais étouffé d’abus sexuels durant ses années d’exercice”.

Pour mémoire, voici un droit de réponse que le cardinal Barbarin avait fait publier suite à une désinformation de Franceinfo en juillet 2020 :

Contrairement à certains propos erronés tenus lors du journal de 8 heures du 26 mai 2020 de franceinfo, le cardinal Barbarin n’a jamais étouffé d’abus sexuels durant ses années d’exercice.

Par arrêt du 30 janvier 2020, la Cour d’appel de Lyon a d’ailleurs définitivement relaxé sur le plan pénal Mgr Barbarin. La Cour d’appel a notamment jugé que le délit de non-dénonciation reproché au cardinal n’était pas constitué, ni dans son élément matériel, ni dans son élément moral.

Les juges ont ainsi relevé que :

  • Philippe Barbarin n’avait pas dissuadé la victime qui était venue le rencontrer de déposer plainte ;
  • Cette victime l’avait ainsi reconnu dans un mail du 9 novembre 2015 adressé au cardinal après le communiqué de presse diffusé par l’archevêché le 23 octobre 2015 : “J’ai pu voir par la presse que vous aviez décidé de communiquer. J’avais reçu quelques jours auparavant un appel du commissariat de police de Lyon pour me prévenir que la procédure allait sortir dans la presse. De plus il m’a été dit que d’autres victimes auraient été trouvées et qui ne sont pas sous le coup de la prescription. Mes enfants en juin et moi-même vous avaient prévenu de notre démarche judiciaire et je sais que vous étiez supporter de ma démarche (je vous en remercie).”

 

 

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11 commentaires

  1. Il me semble, je peux me tromper, que le Cardinal Barbarin avait présenté des excuses. Ce n’était pas très malin.
    Never complain, never explain.

  2. Voir un Archevêque, Cardinal-prêtre de la Trinité des Monts, Primat des Gaules et électeur au Conclave, harcelé par la “justice” pour des faits antérieurs à son arrivée dans son diocèse et finalement relaxé par la Cour de Cassation, se retirer comma aumônier de la maison-mère des Petites Sœurs des pauvres à Saint-Pern, en Ille-et-Vilaine, est totalement aberrant.
    Mais cette affaire judiciaire qui a fait les choux gras de toute la bien-pensance est révélatrice du fonctionnement de la “justice” française et de son “indépendance” des différents pouvoirs, exécutif, judiciaire et surtout médiatique.
    Et si on met en parallèle de nombreux personnages bien en Cour et coupables revendiqués de crimes avérés, et le traitement qui en est fait par les pouvoirs mentionnés ci-dessus, le tableau est complet.
    Dieu merci, la Cour de Cassation a su raison garder. Il faut seulement espérer que les harceleurs ne monteront pas devant la CEDH où les juges “sorossiens” seraient capables du pire…
    En tout état de cause, les mêmes médias qui ont condamné son Éminence feront preuve d’une discrétion de violette sur la relaxe prononcée par la plus haute autorité judiciaire nationale.

  3. Exact, je m’en souviens. J’avais pensé que ce n’était pas très fin. C’était en quelque sorte admettre une certaine culpabilité.

  4. Le rejet de ce pourvoi n’est pas surprenant.
    Il s’agissait du recours de trop mû par la vindicte de parties civiles.
    Elles ne pouvaient prospérer dans leur acharnement qu’en sortant d’un chapeau de prestidigitateur un moyen de droit nouveau et imparable.
    La soi-disant affaire Barbarin n’avait plus d’actualité après que le cardinal se fut mis en retrait en mars 2019. Il eût été inopportun de la réveiller.
    Son principat archiépiscopal à Lyon appartient au passé voire bientôt à l’histoire.
    Il pourra cependant sortir de sa retraite en cas de conclave dans la prochaine décennie.

  5. Les média sont en effet beaucoup moins prolixes sur la relaxe de Mgr Barbarin que sur sa condamnation.

    Il y aurait un moyen très simple de les contraindre à évoquer cette relaxe : par exemple de réintégrer, en grandes pompes, le Cardinal Barbarin dans son primatiat de Lyon, ou bien mieux encore, de le nommer à la tête d’un grand dicastère Romain.

    Ce serait laver l’honneur de l’Eglise, au moins pour cette affaire, et apaiser la souffrance des “petits”, ceux qui sont victimes de la pression médiatique constante à laquelle nous sommes tous soumis, à cause de leur une plus grande perméabilité, et qui croient sincèrement que tout est pourri dans l’église.

    Il y subsiste de belles branches saines, comme Mgr Barbarin, et tant d’autres.

    Comment aider le Vatican à y penser ? Une pétition en ligne ? Un courrier collectif auprès du nonce ? Une mobilisation de la CEF ? Une action des associations chrétiennes ?

    Qui voudra restaurer l’honneur du Cardinal ?

  6. Est-ce que des excuses sont présentées au cardinal Barbarin pour le mal qui lui a été fait.
    Il a été gravement atteint dans son honneur, dans sa réputation, il a été injurié dans la rue, il a dû soutenir plusieurs procès. Ce fut une épreuve douloureuse, éprouvante.
    Aucune réparation d’aucun ordre pour la peine morale et physique qu’il a endurée ?
    Recevez l’expression de ma sympathie fraternelle, Eminence.

  7. Je pense que le Conseil Presbytéral du diocèse de Lyon devrait présenter ses excuses au Cardinal BARBARIN pour sa position de mars 2019 lui disant de se retirer.

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