Richard Descoings, l'ex-icône de la pense
unique, en prend pour son grade : s'il n'était pas décédé, il serait devant la
Cour de discipline budgétaire et financière.
Outre la direction générale, la Cour en a aussi contre 4
directions, dont celle des études et de la scolarité, dirigée par Hervé
Crès, désigné successeur
de Descoings.
eljojo
Ce qu’a fait Descoing n’était pas toujours brillant (augmentation démente des frais de scolarité, quotas, gender…) et parfois même totalement inqualifiable (sa politique de rémunération), mais on ne peut nier tout ce qu’il a apporté à SciencePo.
D’une école franco-française il a fait un fleuron mondialement reconnu de l’enseignement universitaire en France. Et, quoi qu’on dise, il n’a pas imposé la pensée unique dans son école qui reste un lieu de débat et recherche.
Si SciencePo a si radicalement changé en 20 ans, c’est bien grâce à lui, même si cela ne justifie d’aucune manière ses erreurs.
jpr
Très marrant de voir comment tous ceux qui – de droite et de gauche – encensaient l’icône de la pensée unique Richard Descoings il y a seulement quelques mois se retrouvent aujourd’hui pour condamner unanimement sa gestion. Une telle unanimité est suspecte : on voudrait nous faire croire que l’on tourne définitivement la page avec de telles pratiques condamnables, pour nommer ensuite un copain qui s’empressera de la même manière de trouver des postes à ses potes, de se payer du bon temps sur l’argent du contribuable, qu’on ne s’y prendrait pas autrement.
“Dormez, braves gens, il n’y a rien à voir, les démocrates veillent !”
Du PS à l’UM(P?), du Front de gauche aux radicaux en passant par Sciences-Po, la république est-elle capable d’autre chose que d’embrouilles, de combines et de clientèlisme ?